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Jean-Louis Bajolet dénonce la violence faite aux femmes avec ses photos choc de mannequins

En photographiant des mannequins dans les vitrines, Jean-Louis Bajolet a pour objectif d'évoquer la violence faite aux femmes. L'exposition "Mannequins de vitrine et pièces détachées" marque les esprits à Vesoul comme ailleurs et éveille les consciences.
Article rédigé par Anne Elizabeth Philibert
France Télévisions - Rédaction Culture
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Des clichés qui évoquent la violence faite aux femmes 
 (France3/culturebox)

"Mannequins de vitrine et pièces détachées" , l'exposition des clichés signés Jean-Louis Bajolet interpelle alors que le débat sur  la violence faite aux femme est plus que jamais d'actualité en France. C'est un véritable fléau dans notre pays. En 2015, les chiffres parlent d'eux-même

Un fléau, un sujet de société dont s'est emparé Jean-Louis Bajolet. Avec ses clichés de mannequins démembrés et de visages au regard désespéré, ce photographe autodidacte a pour objectif de montrer la douleur, physique ou morale, qui anéanti la femme, victime. Il re-travaille lui-même ses compositions, parfois sensibles et poétiques mais toujours fortes, voire dérangeantes. 

Reportage : Maxime Villirillo - Kevin Berg - Gabrielle Guillot 



"Mannequins de vitrine et pièces détachées", l'exposition a déjà marqué les esprits le 25 novembre dernier lors de la Journée Internationale pour l'élimination de la violence à l'égard des femmes. Elle a même été affichée sur les murs de l'association nationale de prévention en alcoologie et addictologie de Besançon. 

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