Festival Portrait(s) de Vichy : les jeunes visages de Sandra Rocha
Parmi les expositions du festival Portrait(S) de Vichy, il y a celle de Sandra Rocha qui interpelle le passant. Aux abords du passage Giboin et sur le parvis de l’église Saint-Louis, huit grands cubes blancs affichent une trentaine de clichés de la photographe accueillie en résidence en 2016.
Reportage : R. Beaune / C. Fallas / D. Salmon / A. Cretin
Immersion vichyssoise
Durant deux semaines, Sandra Rocha s'est entièrement immergée dans Vichy. La photographe portugaise se souvient encore de sa première visite dans la ville thermale. C'était en novembre 2016, il pleuvait et elle ne croisait quasiment personne dans le centre-villeParmi les jeunes "modèles" qui acceptent de poser devant l'objectif de Sandra Rocha, il y a Iptissam. "Avec le temps on est devenues proches, après les choses se sont faites au feeling", se souvient-elle.Je me suis dit, "ça va être compliqué de trouver les jeunes filles" ! Et finalement mon Vichy est apparu, à la fin j'avais trop d'ados !
Des visages en construction
Au fur et à mesure de son travail d'approche, Sandra Rocha dessine un portrait de "l'éternel été des jeunes vichyssois". Chaque visage raconte une histoire en construction, une personnalité, une envie différente.Ces portraits rafraîchissants sur le thème de l’eau portent la signature de l'artiste. Photographiés en symbiose avec la nature sous une lumière crue, les visages juvéniles évoquent un temps suspendu entre l'enfance et l'âge adulte. "Ces thèmes font déjà partie de mon travail. Il y a toujours un côté onirique dans mes photos. Et à Vichy, il y a énormément de matière pour me motiver ! ", confiait-elle à La Montagne lors de sa résidence. Installée aujourd'hui à Paris, Sandra Rocha fait souffler un vent de jeunesse éternelle sur Vichy dans le festival Portrait(S).
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