En images Découvrez les superbes photos d'animaux en lice pour le Prix du public du Wildlife Photographer of The Year

Vingt-cinq photographes sont en lice pour le Prix du public 2023 du prestigieux concours Wildlife Photographer of the Year organisé par le Muséum d’histoire naturelle de Londres. Voici quelques-uns de ces magnifiques clichés, pour lesquels vous pouvez voter en ligne jusqu’au 31 janvier 2024.
Article rédigé par Laure Narlian
France Télévisions - Rédaction Culture
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
"Ice Bed". Cette superbe photographie d'ours polaire à la beauté irréelle, prise au large de l'archipel du Svalbard, en Norvège, est en lice pour le Prix du public de la 6e édition du concours Wildlife Photographer of the Year. (NIMA SARIKHANI / WILDLIFE PHOTOGRAPHER OF THE YEAR)

Sur terre, dans l’eau et dans les airs, à poils ou à plumes, les photographes passionnés par la nature sauvage se sont surpassés en 2023. L’an dernier, 49 957 photos en provenance de 95 pays ont été soumises à la 59e édition du prestigieux concours du Wildlife Photographer of the Year, organisé chaque année par le Muséum d’histoire naturelle de Londres (Royaume-Uni). Pour le Prix du public, 25 photos ont été retenues. S’il s’en dégage une grâce et une beauté inouïes, certaines, comme celle d’un renard roux chipant dans la poubelle d’une rue de Londres ou celle d’un macaque se délectant du contenu sucré de bouteilles en plastique en Indonésie, montrent aussi l’impact de nos actions sur la nature.

Voici une sélection de ces vingt-cinq photos exceptionnelles, dont vous pouvez consulter l’intégralité sur le site du concours. Vous pouvez voter pour votre cliché préféré jusqu’au 31 janvier 2024. Les résultats seront annoncés le 7 février. Vous pouvez également aller admirer les photos lauréates du concours général exposées jusqu’au 30 juin au Muséum d’histoire naturelle de Londres (South Kensington). Enfin, les éditions Biotope ont publié un beau livre avec les cent plus belles photos soumises au concours en 2023.

"Tender Touch" de Andy Parkinson (Royaume-Uni)

Deux lièvres de montagne semblent s’embrasser tendrement (en fait, ils se touchent le nez) dans les montagnes de Monadhliath en Ecosse. Cela fait quinze ans qu’Andy Parkinson photographie les lièvres des environs mais c’était la première fois qu’il assistait à un tel moment. 
Détails techniques : Nikon D4s + 200–400mm f4 lens; 1/1000 at f7.1; ISO 400. (ANDY PARKINSON / WILDLIFE PHOTOGRAPHER OF THE YEAR)

"A Rare Sight" par Axel Gomille (Allemagne)

Ce superbe loup d’Ethiopie (dit aussi Loup d’Abyssinie), l’une des espèces les plus rares de canidés au monde, se repose dans la végétation afroalpine du parc national des monts Balé en Ethiopie. Les loups d’Ethiopie, dont il ne reste que quelques centaines, concentrés dans ce parc national, sont menacés de disparition en raison d’une perte d’habitat et de maladies telles que la rage que leur transmettent les chiens domestiques.
Détails techniques : Nikon D4s + Sigma 150–600mm lens at 600mm; 1/1250 at f11; beanbag. (AXEL GOMILLE / WILDLIFE PHOTOGRAPHER OF THE YEAR)

"Incoming Cuckoo Wasp" par Frank Deschandol (France)

Près de Montpellier, une guêpe coucou est saisie en train d’essayer d’entrer dans le terrier d’argile d’une abeille maçonne, tandis qu’une plus petite guêpe coucou se nettoie les ailes en dessous. Cette guêpe rare parasite les nids des guêpes maçonnes : une fois à l’intérieur du terrier, elle pond un œuf puis referme l’ouverture. Lorsque l’œuf de la guêpe coucou éclôt, elle se nourrit des larves d’abeilles maçonnes qui se trouvent avec elle. Lorsque le photographe prenait ses clichés, la plus grosse des deux guêpes coucou s’est envolée et est revenue quelques secondes plus tard avec une goutte d’eau à la bouche. Elle utilise de l’eau et de la salive pour ramollir l’argile du terrier de la guêpe maçonne et se frayer un passage à l’intérieur.
Détails techniques : Canon EOS RP + 100mm f2.8 macro USM lens; 1/1250 at f6.3; ISO 1250; reflector. (FRANK DESCHANDOL / WILDLIFE PHOTOGRAPHER OF THE YEAR)

"Ice Bed" par Nima Sarikhani (Royaume-Uni)

Un ours polaire s’est taillé un lit dans un petit iceberg avant de s’endormir dans le Grand Nord, au large de l’archipel de Svalbard, en Norvège. Après avoir passé trois jours en quête d’ours polaire, le photographe et ses compagnons d’expédition sont tombés sur deux spécimens, un vieux et un plus jeune qu’ils ont suivi durant huit heures. Peu avant minuit, le plus jeune a grimpé sur un petit iceberg et, aidé de ses puissantes pattes, s’est creusé un lit avant de sombrer dans le sommeil.
Détails techniques : Canon EOS-1D X Mark III + 70–200mm f2.8 lens at 200mm; 1/500 at f5; ISO 400. (NIMA SARIKHANI / WILDLIFE PHOTOGRAPHER OF THE YEAR)

"Ducking Huddle" de Charles Davis (Australie)

Un canard et sa couvée pris dans une tempête de neige de fin de printemps à Smiggin Holes en Nouvelle-Galles du Sud, en Australie. Il fait habituellement chaud et ensoleillé lorsque ces canetons quittent leur nid situé en haut d’un arbre creux, mais en raison du phénomène de la Niña, les choses ont été un peu différentes cette année. Malgré les conditions météo, les canetons ont choisi de sortir de leur nid, chutant dans un monde gelé. Détails techniques : Nikon Z9 + 400mm f2.8 lens; 1/1250 at f10; ISO 500. (CHARLES DAVIS / WILDLIFE PHOTOGRAPHER OF THE YEAR)

"Tough Negotiation" de Ayala Fischaimer (Israël)

Un jeune renard roux profite d’une poubelle remplie de déchets dans une rue de Londres (Royaume-Uni). Durant deux mois, la photographe avait vu ce renard observer quel était le meilleur moment pour grimper sur cette poubelle. L’animal avait compris que c’était le lundi soir, peu avant le ramassage hebdomadaire, quand la pile de déchets était haute et que les aliments au rebut étaient faciles à atteindre. 
Détails techniques : Panasonic Lumix DC-S1 + 50mm f1.4 lens; 1/80 at f2.5; ISO 5000. (MATT MARAN / WILDLIFE PHOTOGRAPHER OF THE YEAR)

"Shared Parenting" de Mark Boyd (Kenya)

Une paire de lionnes fait la toilette d’un des cinq petits d’une troupe de félidés, dans le Maasai Mara au Kenya. Les femelles élèvent les petits des autres femelles du groupe comme les leurs, partageant les devoirs parentaux. Ici, le lionceau apprécie manifestement ce moment d’affection. 
Détails techniques : Canon EOS 5D Mark III + 100–400mm f4.5–5.6 lens; 1/320 at f5.6; ISO 12800. (MARK BOYD / WILDLIFE PHOTOGRAPHER OF THE YEAR)

"Swallow Over Meadow" de Hermann Hirsch et Jan Lessman (Allemagne)

Une hirondelle rustique vole dans une prairie de bleuets et attrappe des insectes, durant le printemps, dans l’Est de l’Allemagne. Les photographes Hermann et Jan avaient choisi de prendre des photos dans une vieille ferme, sachant que des hirondelles rustiques y nichent et qu’elles retournent chaque année au même endroit, réparant les nids faits de boue et d’argile. Observant les oiseaux voler bas au dessus des bleuets, ils ont positionné leur appareil photo au milieu des fleurs et utilisé une commande à distance pour prendre cette magnifique photo.
Détails techniques : Canon EOS R5 + 24–105mm f4 lens; 1/3200 at f22; ISO 6400; wireless remote control. (HERMANN HIRSCH JAN LESSMAN / WILDLIFE PHOTOGRAPHER OF THE YEAR)

"Grassland Geladas" de Marco Gaiotti (Italie)

Une femelle gelada allaite son petit aux côtés d’une compagne, dans les montagnes du Simien en Ethiopie. La cellule familiale de ces grands singes se compose généralement d’un unique mâle et d’un petit nombre de femelles et de leurs petits. Les primates gelada vivent uniquement dans les prairies de haute altitude de la montagne d’Ethiopie, où ces herbivores passent la plupart de leur temps à brouter. Cependant, le bétail domestique et l’agriculture étant en expansion, leur pâturage diminue, les menaçant d’extinction.
Détails techniques : Canon EOS R5 + 16–35mm f2.8 lens at 16mm; 1/100 at f7.1; ISO 400. (MARCO GAIOTTI / WILDLIFE PHOTOGRAPHER OF THE YEAR)

"Neighbourhood Dispute" d'Ofer Levy (Australie)

Un "mudskipper" (poisson Gobie) défend farouchement son territoire contre un crabe intrus dans la baie de Roebuck, en Australie. Ces poissons amphibies nichent dans la vase des mangroves d’Australie occidentale. Le photographe voit souvent ces poissons s’affronter aux crabes, qu’ils provoquent et tentent d’effrayer en ouvrant leur bouche et en dressant leur nageoire dorsale. 
Détails techniques : Canon EOS R5 + 800mm f11 lens; 1/5000 at f11; ISO 6400. (OFER LEVY / WILDLIFE PHOTOGRAPHER OF THE YEAR)

"Rubbish Drinks" de Claire Waring (Royaume-Uni)

Un macaque à crête de Célebes teste le contenu d’une bouteille en plastique, sur une plage au bord de la réserve naturelle de Tangkoko Batuangus, sur l’île de Sulawesi, en Indonésie. La bouteille fait partie d’un tas collecté par des gardes forestiers en vue de les recycler. Les macaques locaux ont compris que les bouteilles colorées contenaient un liquide sucré qu’ils apprécient. Certains d’entre eux emportent leur butin en plastique dans la forêt, réduisant à néant le travail des gardes forestiers. 
Détails techniques : Canon EOS R5 + 100–500mm f4.5–7.1 lens; 1/1000 at f5; ISO 1600. (CLAIRE WARING / WILDLIFE PHOTOGRAPHER OF THE YEAR)

"Looking at Me, Looking at You" de John E. Marriott (Canada)

Un grizzly se dresse sur ses pattes arrière et regarde vers le photographe avant de retourner pêcher le saumon dans la rivière Chilko, en Colombie-Britannique, au Canada. Détails techniques : Canon EOS R5 + 500mm f4 lens; 1/1000 at f4.5; ISO 5000. (JOHN E. MARRIOTT / WILDLIFE PHOTOGRAPHER OF THE YEAR)

"The Happy Turtle" de Tzahi Finkelstein (Israël)

Une tortue des Balkans partage un moment de coexistence pacifique avec une libellule tachetée dans la vallée de Jezreel en Israël. La libellule a inopinément atterri sur le nez de la tortue, mais au lieu de se débarrasser de l’insecte, la tortue a semblé trouver du plaisir à cette interaction dans les eaux boueuses du marais. Détails techniques : Nikon D500 + 500mm f4 lens; 1/3200 at f5.6 (-0.3 e/v); ISO 320. (TZAHI FINKELSTEIN / WILDLIFE PHOTOGRAPHER OF THE YEAR)

"Snowshoes" de Deena Sveinsson (États-Unis)

Un lièvre à raquettes, ou lièvre d’Amérique, se prépare à effectuer son prochain grand saut dans la neige des forêts du parc national des montagnes Rocheuses aux Etats-Unis. Pour effectuer ses bonds, qui peuvent aller jusqu’à 3 mètres, l’animal relève haut ses larges pattes arrière vers sa tête comme sur la photo, larges pattes qui l’empêchent de s’enfoncer dans la neige molle et profonde, et auxquelles il doit son nom de lièvre à raquettes. 
Détails techniques : Sony α1 + 70–200mm f2.8 lens at 200mm; 1/2500 at f8; ISO 3200. (DEENA SVEINSSON / WILDLIFE PHOTOGRAPHER OF THE YEAR)

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