Les gravures de Najah Albukai, souvenirs de l'enfer des geôles syriennes
Comment dire l'indicible ? La guerre, les bombardements, l'enfermement, la torture et l'exil, Najah Albukai a traversé toutes ces épreuves. En 2016, ce professeur des Beaux-arts de l'université de Damas fuit son pays, la Syrie. Aujourd'hui, ses gravures témoignent.
Reportage : France 3 Bretagne S. Labrousse / P. Beaugey / G. Hamon
On est tabassés par les miliciens du régime, ils appellent ça une "fête d'accueil"
Najah Albukaï
Dessiner pour ne pas oublier
Aujourd'hui réfugié en France, l'art et la création lui permettent de panser les blessures de l'âme : "Ça m'a aidé à évacuer et en même temps, c'est une dénonciation. Et le travail de la mémoire de ce qui se passe en Syrie… une sorte de résistance. Que ces atrocités ne soient pas classées sans suite judiciaire !", s'emporte-t-il.
Najah Albuka travaille sur tous supports : papier, carton, toile et utilise différentes techniques : encre de Chine, gouache, acrylique, collage. Ses gravures devraient prochainement être exposées à Lorient.
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