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L'extravagant Dalí exposé dans un petit village de l'Ardèche
Organiser une exposition autour de Dalí dans un village ardéchois de 647 habitants, il fallait oser ! Jordi Casals l’a fait. Cet ancien galeriste monégasque a rassemblé 130 dessins, gravures et photos de Dali à Boffres, dans le nord de l’Ardèche. Visible gratuitement jusqu’au 15 septembre, l’exposition intitulée « Salvador Dalí fait son cinéma » a déjà attiré de nombreux visiteurs.
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Temps de lecture : 3min
Reportage : Valérie Benais, Stéphane Hyvon, Frédéric Gramond
Cette exposition mise beaucoup sur la photo car comme le rappelle Jordi Casals, « Dalí a été un précurseur dans ce domaine à une époque où tout le monde s’en foutait. Ce n'était pas considéré comme de l'art. Ça n'intéressait que la presse. » Dans les clichés exposés, on découvre des portraits de l’artiste signés Depardon ou Brassaï, des rencontres avec des stars du moment : Charlie Chaplin, Walt Dinsey, Grace de Monaco, Liza Minelli, Alfred Hitchcock. Mais aussi des photos réalisées par Dalí lui-même car il adorait se mettre en scène.
Ces clichés, Jordi Casals les a patiemment accumulés pendant plusieurs décennies. Sa fascination pour Dalí a commencé très tôt, à l’âge de 7 ans, quand il découvre une publicité télévisée pour le chocolat Lanvin dans laquelle le peintre surréaliste tient la vedette. Mais le jeune Jordi a aussi baigné dans le domaine artistique. Son père Jordi Casals senior, était un écrivain catalan, qui avait fui son pays pour venir à Paris et qui connaissait bien Joan Miro, Picasso et… Dalí. Jordi junior n’a jamais rencontré ce dernier mais commence dès l’âge de 20 ans à collectionner les photos de l’artiste et des œuvres. Il découvre aussi que son père entretenait une correspondance avec lui. Un lien qu’il gardait secret.
Un vrai travail de réhabilitation
Car si Dalí est aujourd’hui un peintre adulé, cela n’a pas toujours été le cas. Accusé d’accointances avec le régime de Franco mais aussi de fausses lithographies signées de sa main, Dalí a été décrié, voire boycotté dans les années 80 et même après sa mort, en 1989. Paradoxe : c’est grâce à ce désamour que Jordi Casals a pu satisfaire sa passion pour l’artiste dont la cote était au plus bas. Le galeriste n’a jamais acheté de peintures (elles restaient trop chères) mais de nombreuses photos, gravures et vidéos de Dalí. En amassant cette collection, Jordi Casals a aussi travaillé à réhabiliter le peintre aux moustaches folles. Un travail qui a connu son apogée en 2012 avec la grande rétrospective consacrée à Dalí organisée au Centre Pompidou (elle a attiré plus de 800 000 personnes) dans laquelle une petite vingtaine de photos inédites appartenant à Jordi ont été exposées. Aujourd’hui, le collectionneur veut toujours réaliser son rêve : ouvrir un musée Dalí. Pourquoi pas à Boffres ? Rien n’est impossible surtout quand il s’agit de Dalí !
"Salvador Dalí fait son cinéma" jusqu'au 15 septembre à l'ancienne école de filles de Boffres (07) - Entrée gratuite de 14h à 19h
Ces clichés, Jordi Casals les a patiemment accumulés pendant plusieurs décennies. Sa fascination pour Dalí a commencé très tôt, à l’âge de 7 ans, quand il découvre une publicité télévisée pour le chocolat Lanvin dans laquelle le peintre surréaliste tient la vedette. Mais le jeune Jordi a aussi baigné dans le domaine artistique. Son père Jordi Casals senior, était un écrivain catalan, qui avait fui son pays pour venir à Paris et qui connaissait bien Joan Miro, Picasso et… Dalí. Jordi junior n’a jamais rencontré ce dernier mais commence dès l’âge de 20 ans à collectionner les photos de l’artiste et des œuvres. Il découvre aussi que son père entretenait une correspondance avec lui. Un lien qu’il gardait secret.
Un vrai travail de réhabilitation
Car si Dalí est aujourd’hui un peintre adulé, cela n’a pas toujours été le cas. Accusé d’accointances avec le régime de Franco mais aussi de fausses lithographies signées de sa main, Dalí a été décrié, voire boycotté dans les années 80 et même après sa mort, en 1989. Paradoxe : c’est grâce à ce désamour que Jordi Casals a pu satisfaire sa passion pour l’artiste dont la cote était au plus bas. Le galeriste n’a jamais acheté de peintures (elles restaient trop chères) mais de nombreuses photos, gravures et vidéos de Dalí. En amassant cette collection, Jordi Casals a aussi travaillé à réhabiliter le peintre aux moustaches folles. Un travail qui a connu son apogée en 2012 avec la grande rétrospective consacrée à Dalí organisée au Centre Pompidou (elle a attiré plus de 800 000 personnes) dans laquelle une petite vingtaine de photos inédites appartenant à Jordi ont été exposées. Aujourd’hui, le collectionneur veut toujours réaliser son rêve : ouvrir un musée Dalí. Pourquoi pas à Boffres ? Rien n’est impossible surtout quand il s’agit de Dalí !
"Salvador Dalí fait son cinéma" jusqu'au 15 septembre à l'ancienne école de filles de Boffres (07) - Entrée gratuite de 14h à 19h
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