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Biennale d'art Contemporain de Lyon, des images plein la ville
France Télévisions - Rédaction Culture
Publié le 30/09/2013 10:46
Mis à jour le 06/12/2016 06:30
Pendant quatre mois l'art contemporain bouscule la capitale de Gaules, joue les agents provocateurs et décortique la capacité des artistes à raconter des histoires. "Entre-Temps, Brusquement, et Ensuite", c'est à Lyon jusqu'au 5 janvier 2014. Et si le temps vous manque, voici notre florilège.
BAC 2013
L'affiche de la 12e Biennale d'art contemporain est présente dans toute ville. Les photos qui illustrent l'affiche sont l'oeuvre du photographe américain Roe Ethridge (l'homme à l'oeil au beurre noir). Toutes racontent une histoire vécue par l'artiste, chute, rencontre, voyages.... Toutes sont porteuses d'histoires et invitent le curieux à aller voir plus loin. La biennale s'expose en plusieurs lieux, aux quatre coins de la ville. Le Musée d'art contemporain, à proximité du Parc de la Tête d'Or, la Sucrière (énorme silo au bord de la Saône), la Fondation Bulukian au coeur de la cité, mais aussi Eglise Saint-Just sur les hauteurs.
(BAC 2013)
My Mummy Was Beautiful invite les visiteurs de la Biennale à participer à l’édification d’un monument volatile : à chacun d’inscrire une expression, un souvenir ou un hommage à toutes les mères du monde, c’est-à-dire à la sienne propre. Yoko Ono présente également Summer Dream à la Fondation Bullukian à laquelle elle nous invite à participer : racontez vos rêves d’été, et vous les verrez sur un mur, le temps d’un instant, jusqu’à ce qu’ils tournent en boucle.
(BAC 2013)
Jeff Koons est un artiste complet dont les œuvres embrassent toutes les techniques possibles: installation, photographie, peinture, sculpture… Depuis la fin des années 2000, celui qui est l’un des rares à avoir su mettre en évidence l'essentiel des mouvements avant-gardistes du XXe siècle développe une narration quasi cinématographique à l’aide de peintures subtiles et délicates qui traitent de sa relation intime à l’histoire de l’art.
(BAC 2013)
À l’occasion de la Biennale de Lyon 2013, Tavares Strachan revient sur l’histoire méconnue de Sally Ride, qui fut la première femme cosmonaute américaine. L’espace ou le fond des océans : autant de lieux qui éprouvent les capacités du corps humain et de la matière à résister aux environnements inhospitaliers comme aux expériences extrêmes, et dont Strachan étudie les forces invisibles à travers des installations fondées sur d’importantes recherches scientifiques et historiques.
(BAC 2013)
A l’occasion de la Biennale 2013, Tom Sachs se consacre aux liens entre l’esclavage et le totalitarisme d’un corps humain perfectionné jusqu’à la désincarnation. Iconographie moderne, chef-d’œuvre d’ingénierie et invention populaire : l’œuvre de Tom Sachs s’empare aussi bien de l’exploration spatiale que de McDonald’s, Hello Kitty ou Prada. Chez Tom Sachs, la culture et les icônes de la société américaines sont passées au filtre d’un humour sarcastique qui révèle à la fois leurs techniques de production et les différents chemins qui vont de leur excellence à leur aliénation.
(BAC 2013)
Ann Lislegaard s’inspire librement de la chouette artificielle de Blade Runner pour une œuvre créée à l’occasion de la Biennale 2013. L’artiste voit la science-fiction comme une plateforme expérimentale qui lui permet d’inventer de nouvelles structures narratives. Ses installations, ses animations 3D et ses interventions architecturales sont caractérisées par des récits à la fois fragmentaires et complexes qui sollicitent nos capacités cognitives et sensorielles.
(Ann Lislegaard)
Pour la Biennale 2013, Dan Colen présente un ensemble de sculptures inédites qui sont autant d’histoires particulières - le résultat sculptural d’une course effrénée et de l’essoufflement ses acteurs. L’artiste s’approprie les phénomènes culturels de masse, les graffitis éphémères et le langage commun pour en faire des sculptures, peintures et installations qui insufflent un véritable sentiment de magie à l’ordinaire du quotidien.
(BAC 2013)
Pour qu’un rêve puisse se transmettre, il faut le traduire en mots… Summer Dream est une oeuvre à la fois subversive et interactive, mais intimement liée au quotidien. Les rêves de Yoko sont dans la lignée de ceux de Jonh Lennon. Elle invite les internautes, tout au lond de la biennale à écrire leurs rêves d'été.Ils seront projeté dans la cours de la fondation Bulukian.
(BAC 2013)
Ed Fornieles explore l’impact du monde virtuel sur le monde physique – à moins qu’il ne s’agisse de l’inverse. Son œuvre met en intrigue ce que l’artiste appelle « la fluidité entre les réalités en ligne et hors ligne » et se caractérise par des systèmes qui génèrent de façon incontrôlable et inattendue films, sculptures, installations ou performances.
(BAC 2013)
Cette biennale 2013 se veut accessible à tous. En témoigne ce photomaton special Bac 2013 qui permet à tous les passants de venir se faire tirer le portrait estampillé par les trois maîtres mots de l'événement "Entre-temps, brusquement et ensuite"
(BAC 2013)
L'art s'est déplacé jusque la Place Bellecour
(BAC 2013)
À partir des mythologies nordiques et des grandes sagas islandaises, Gabríela Friðriksdóttir crée des environnements mélancoliques dont les éléments soigneusement agencés – vidéo, sculpture, dessin, performance, texte ou peinture – créent des cosmologies fictives ancrées dans son pays d’origine. Ses œuvres sont autant de récits et d’expériences simultanées qui donnent la priorité à l’émotion et aux forces énigmatiques et irrationnelles qui régissent notre existence.
(BAC 2013)
Lili Reynaud-Dewar trace des perspectives obliques entre sa position d’artiste et celles de différentes figures mythiques du combat pour l’égalité raciale et des revendications identitaires, et tisse entre elles des relations formelles, fictionnelles ou symboliques. En révélant ces connections invisibles entre la perception d’un certain nombre de personnages et sa propre biographie, l’artiste traite des forces médiatiques et de l’image tenue pour acquise qu’elles renvoient
(BAC 2013)
Bjarne Melgaard le dit ainsi : « Je préfère raconter une bonne histoire plutôt qu’une vérité ennuyeuse ». Les scènes, les idées et les digressions de Melgaard se chevauchent, défiant les normes établies de la narration pour nous rapprocher de la réalité dans toute sa splendeur désordonnée. Mû par une pure impulsion créatrice, Melgaard plonge ainsi le spectateur dans une générosité sans fin de mots et d’idées, de dessins et de sculptures, de peintures et d’installations totales.
(BAC 2013)
Les animateurs de la biennale inviitent les enfants à participer aux ateliers du bac à Sucre. Partir à la découverte des œuvres de la Sucrière et et observer comment les artistes jouent avec les formes, les matières, les couleurs, le son, l’espace
(BAC 2013)
Pendant toute la durée de la Biennale d'art contemporain, les amateurs d'images sont invités à participer à une grande galerie du public par le biais de l'application Instagram. Pour participer photographiez les oeuvres de la 12e Biennale et partagez-les sur Instagram avec le hashtag #Biennalelyon2013
(BAC 2013)
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