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Avant la Biennale de Brioude, rencontre avec J-F Contremoulin, aquarelliste instinctif
La 6ème Biennale d’Aquarelle de Brioude ouvrira ses portes le 12 juillet pour deux semaines d’exposition, de rencontres et d’ateliers. Parmi les 40 artistes français et internationaux présents, le public pourra découvrir Jean-François Contremoulin. Cet aquarelliste utilise parfois l’éponge pour réaliser des autoportraits très expressionnistes. Démonstration.
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Reportage : Philippe Marmy René Thévenot, Jean-Pierre Vindiollet, Didier Robert
Jean-François Contremoulin fait partie de ses artistes que la passion du dessin et de la peinture a habité dès l’enfance mais qui n’ont pas pu vivre pleinement cette vocation. Enfant, Jean-François Contremoulin collectionnait les reproductions de tableaux et s’amusait à sculpter les bouts de bois qu’il trouvait. Au cours de sa scolarité primaire, il remporta plusieurs prix de peinture. Mais malgré ses prédispositions, ses parents refusèrent de l’inscrire aux cours aux Beaux-Arts. Il dut attendre l’âge de 23 ans pour pouvoir s’inscrire cours du soir, en atelier libre, à l'Ecole des Beaux-Arts de l'Aître Saint-Maclou (Rouen).
C’est au sein de l’entreprise dans laquelle il travaillait qu’il put réaliser sa première exposition, puis à 28 ans, dans deux galeries rouennaises. Sa carrière de peintre était lancée, ponctuée d’expositions collectives ou particulières et de récompenses (Grand Prix International de la peinture à l'Eau à Tregastel en 1999 ; Grand prix de la dixième édition du Salon International de la Peinture à l'Eau).
Mais cette carrière resta longtemps une sorte de « double vie » pour l’artiste qui continua à travailler dans le monde de l’entreprise. Son style est basé sur une forme d’instinct qui conduit son geste aux limites de l’abstraction. Son univers s’organise autour de trois grands thèmes : le paysage, le nu et l’autoportrait. Contremoulin les aborde avec des techniques très diverses : gouache, huile, pastel et beaucoup d’aquarelle. Jean-François Contremoulin travaille notamment sur du papier qu'il détrempe à grande eau avant d'appliquer la couleur. L’œuvre se construit ensuite petit à petit, entre transparence et éclat, entre geste maîtrisé et grande spontanéité. Biennale d'aquarelle à Brioude du 12 au 24 juillet, plusieurs lieux d’expositions à retrouver sur le site officiel de la Biennale
C’est au sein de l’entreprise dans laquelle il travaillait qu’il put réaliser sa première exposition, puis à 28 ans, dans deux galeries rouennaises. Sa carrière de peintre était lancée, ponctuée d’expositions collectives ou particulières et de récompenses (Grand Prix International de la peinture à l'Eau à Tregastel en 1999 ; Grand prix de la dixième édition du Salon International de la Peinture à l'Eau).
Mais cette carrière resta longtemps une sorte de « double vie » pour l’artiste qui continua à travailler dans le monde de l’entreprise. Son style est basé sur une forme d’instinct qui conduit son geste aux limites de l’abstraction. Son univers s’organise autour de trois grands thèmes : le paysage, le nu et l’autoportrait. Contremoulin les aborde avec des techniques très diverses : gouache, huile, pastel et beaucoup d’aquarelle. Jean-François Contremoulin travaille notamment sur du papier qu'il détrempe à grande eau avant d'appliquer la couleur. L’œuvre se construit ensuite petit à petit, entre transparence et éclat, entre geste maîtrisé et grande spontanéité. Biennale d'aquarelle à Brioude du 12 au 24 juillet, plusieurs lieux d’expositions à retrouver sur le site officiel de la Biennale
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