Paris et sa banlieue font "Nuit blanche"
Pas de spectacles vivants cette année, mais des œuvres comme une énorme boule à facettes du Québecois Michel de Broin suspendue au-dessus du bassin du jardin du Luxembourg, des cristaux lumineux de l'artiste suisse Sylvie Fleury évoquant un chemin de croix à Notre-Dame de Paris ou une installation visuelle, sonore et olfactive du Turc Sarkis à la Grande Mosquée.
Le choix des responsables du musée d'art contemporain du Val-de-Marne MAC/VAL comme directeurs artistiques - Alexia Fabre, conservateur en chef, et Frank Lamy, chargé des expositions temporaires - marque la dimension métropolitaine voulue par les organisateurs.
"Avec Nuit blanche, on est en train de gommer le périphérique", a assuré Christophe Girard, adjoint (PS) à la culture, inventeur de la manifestation. Neuf villes (Arcueil, Aubervilliers, Clichy-la-Garenne, Gentilly, Les Lilas, Nanterre, Saint-Ouen-L'Aumône, Romainville, Saint-Denis) se joignent cette année à Paris.
Après des interrogations sur le maintien de cette manifestation gratuite d'art contemporain en période de crise, "Nuit blanche" proposera trois parcours: nord autour des Buttes-Chaumont, centre à Châtelet-Marais, et Quartier latin au sud, pour la première fois autour de la Montagne Sainte-Geneviève.
Deux lignes de métro gratuites (11 et 14) fonctionneront toute la nuit et des images de Tokyo seront projetées à la station Châtelet. Depuis sa création "Nuit blanche" a essaimé dans le monde entier, ajoutant cette année Amsterdam et Tel-Aviv, qui fête ses 100 ans.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.