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Ouverture de la Fiac : un marché florissant mais à deux vitesses

La 45e édition de la Foire internationale de l'art contemporain s'installe au Grand Palais, à Paris, de jeudi à dimanche. Un marché prospère mais qui bénéficie surtout aux grandes galeries. 

Article rédigé par Anne Chépeau, franceinfo
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
La Fiac à Paris du 18 au 21 octobre 2018. (THOMAS SAMSON / AFP)

La Fiac, la Foire internationale d’art contemporain, ouvre ses portes jeudi 18 octobre au Grand Palais, à Paris, jusqu'à dimanche. Les voyants sont au vert sur ce marché qui a continué de progresser au cours des douze derniers mois.

Un marché de l'art contemporain à deux vitesses - le reportage d'Anne Chépeau

Rien ne semble pouvoir arrêter cette envolée des prix de l’art contemporain. Au niveau mondial, le chiffre d’affaires du marché bat un nouveau record, selon le rapport annuel d’Artprice. Son président, Thierry Ehrmann dresse un tableau florissant. "On a des chiffres absolument stupéfiants : une hausse à nouveau de 19% pour atteindre 1,8 milliard de dollars", annonce-t-ilUne comparaison permet de jauger la progression. "En 2000, nous étions à moins de 100 millions de dollars sur le marché de l'art contemporain", précise le spécialiste.  

Ce qui est fou, c'est que le marché de l'art contemporain devient la locomotive de tout le marché de l'art mondial.

Thierry Ehrmann

à franceinfo

Il faut dire que la demande explose. Plus de 900 musées ont ouvert depuis le 1er janvier dans le monde, des établissements qui doivent constituer une collection. Les milliardaires, qui possèdent certains d’entre eux, font monter les prix pour acquérir les artistes les plus en vue. À New York, le mois prochain, un tableau du peintre David Hockney pourrait ainsi devenir l’œuvre d’un artiste vivant la plus chère jamais vendue aux enchères. Un dynamisme du marché qu’il convient toutefois de nuancer selon le galeriste Georges-Philippe Vallois.

Le marché de l'art est relativement sain, mais il y a deux points opposés : la spéculation anglo-saxonne et un marché français qui a une plus grande durabilité, mais des prix un peu moins importants.

Georges-Philippe Vallois

à franceinfo

La Fiac est le reflet de ce marché à deux vitesses avec des galeries internationales représentant les stars de l’art contemporain et les autres, petites et moyennes, qui ne connaissent pas les records.  

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