Cet article date de plus de neuf ans.
Les sites archéologiques français sont quotidiennement pillés
Les chiffres sont impressionnants. Selon l'association "Halte au Pillage du Patrimoine Archéologique et Historique", environ 520 000 objets sont pillés chaque année sur des sites de fouilles. Les "chasseurs de trésors", équipés de détecteurs de métaux, revendent ensuite en toute illégalité sur internet les pièces, bijoux et autres objets de valeur qu'ils ont découvert.
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Temps de lecture : 1 min
Reportage : F. Griffond, F. Faure, J-P. Chalte, M. Marini
Appât du gain
C'est un business qui rencontre un grand succès. Il faut dire que les sous-sols de notre pays regorgent de trésors. A l'occasion de travaux de construction, par exemple, il n'est pas rare dans certaines régions de découvrir des vestiges de l'époque gallo-romaine. Mais à peine mis au jour, avant même que les équipes d'archéologues professionnels s'organisent pour des fouilles préventives, ces sites doivent être de plus en plus protégés. Car, avec pour seule arme un détecteur de métaux, de plus en plus de particuliers se sentent autorisés à s'accaparer une partie du trésor. .Et les revendent à bon prix sur internet.
Une pratique illégale
Des pièces de monnaies, des bijoux, des outils, des armes, autant de témoignages précieux pour les archéologues qui partent en fumée. Car le but de l'étude de ces sites est avant tout d'analyser et comprendre la vie des sociétés du passé. Chaque trace prélevée est un indice de moins pour reconstituer le puzzle géant de l'histoire de l'humaniité. Les associations et les spécialistes sont désemparés face à ce phénomène qui prend de plus en plus d'ampleur. Et pourtant, des lois de protection des sites et d'encadrement de l'utilisation des détecteurs de métaux existent mais elles semblent insuffisament appliquées. C'est un délit de prélever un objet qui a un intérêt historique. Et il est interdit de faire des fouilles sur un terrain sans l'accord du propriétaire et des services de l'Etat.
Un viticulteur condamné à 197 000 euros d'amende
Cette histoire servirait-elle d'exemple ? Au mois d'août 2014, un viticulteur marnais a été condamnné par le tribunal de Meaux à une amende douanière de 197 000 euros. Il a été reconnu coupable d'éxécution de fouilles et de détention d'ojets archéléologiques. Il faut dire que les enquêteurs ont retrouvé à son domicile pas moins de 2300 objets. Le vigneron affirme qu'une partie était un héritage de son grand-père et que ces fouilles étaient un simple passe-temps. La justice ne l'a pas entendu de cette oreille.
C'est un business qui rencontre un grand succès. Il faut dire que les sous-sols de notre pays regorgent de trésors. A l'occasion de travaux de construction, par exemple, il n'est pas rare dans certaines régions de découvrir des vestiges de l'époque gallo-romaine. Mais à peine mis au jour, avant même que les équipes d'archéologues professionnels s'organisent pour des fouilles préventives, ces sites doivent être de plus en plus protégés. Car, avec pour seule arme un détecteur de métaux, de plus en plus de particuliers se sentent autorisés à s'accaparer une partie du trésor. .Et les revendent à bon prix sur internet.
Une pratique illégale
Des pièces de monnaies, des bijoux, des outils, des armes, autant de témoignages précieux pour les archéologues qui partent en fumée. Car le but de l'étude de ces sites est avant tout d'analyser et comprendre la vie des sociétés du passé. Chaque trace prélevée est un indice de moins pour reconstituer le puzzle géant de l'histoire de l'humaniité. Les associations et les spécialistes sont désemparés face à ce phénomène qui prend de plus en plus d'ampleur. Et pourtant, des lois de protection des sites et d'encadrement de l'utilisation des détecteurs de métaux existent mais elles semblent insuffisament appliquées. C'est un délit de prélever un objet qui a un intérêt historique. Et il est interdit de faire des fouilles sur un terrain sans l'accord du propriétaire et des services de l'Etat.
Un viticulteur condamné à 197 000 euros d'amende
Cette histoire servirait-elle d'exemple ? Au mois d'août 2014, un viticulteur marnais a été condamnné par le tribunal de Meaux à une amende douanière de 197 000 euros. Il a été reconnu coupable d'éxécution de fouilles et de détention d'ojets archéléologiques. Il faut dire que les enquêteurs ont retrouvé à son domicile pas moins de 2300 objets. Le vigneron affirme qu'une partie était un héritage de son grand-père et que ces fouilles étaient un simple passe-temps. La justice ne l'a pas entendu de cette oreille.
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