Les Masques de jade mayas

**La

Pinacothèque de Paris expose les Masques de jade mayas et vous fait voyager à
travers les cultures précolombiennes et
mésoaméricaines**

Si les Mayas sont célèbres pour leurs
accomplissements architecturaux, notamment les magnifiques sites de Chichén Itzá, Tulum ou Tikal,
ils ne se sont pas moins illustrés dans d'autres formes artistiques, à
commencer par la sculpture. La Pinacothèque de Paris met aujourd'hui en avant
cet aspect plus méconnu de leur culture. Les Mayas avaient une prédilection
pour la couleur verte. Le jade était pour eux le matériau le plus rare et le
plus précieux. Apanage de l'élite, la pierre verte était aussi associée au
sacré. Chez les Incas en revanche, l'or constituait le métal divin par
excellence. De façon surprenante, les Mayas utilisaient ces pierres pour
représenter la divinité solaire comme le montrent les nombreuses effigies de jade. Les artistes mayas
confectionnaient les masques à partir de tesselles de pierre verte et faisaient
montre d'une grande virtuosité. Ils adaptaient la taille et la couleur des
tesselles afin d'obtenir un grand naturalisme.

Sur France Info dans "Sortir, écouter, voir", Claire Baudéan parle de l'actualité artistique et culturelle. Mercredi, jeudi et vendredi à 5h40, 10h25, 15h25, 16h55, 23h55. (Ré)écoutez ses chroniques du 8 février, sur les masques de jade mayas :

Ces
masques exceptionnels, représentant les visages de la divinité. Créés pour
les gouverneurs les plus prestigieux des cités perdues mayas, ils avaient pour
mission d'assurer la vie éternelle à ces hauts dignitaires après leur mort. Cet
ensemble rare, qui quitte son Mexique natal pour l'occasion, est exposé aux côtés
du reste du trousseau funéraire, comprenant colliers, boucles d'oreilles,
pectoral, bracelets, céramiques et autres offrandes. Sept tombes de dirigeants
mayas sont ainsi reconstituées.

Une
autre partie des masques exposés représente les divinités du
panthéon maya
qui, à l'instar des ancêtres mythiques incas, combinent
des traits humains, animaux et végétaux. Portés par l'élite maya
durant les
cérémonies rituelles, les masques lui permettaient d'endosser le
visage de la
divinité et d'accomplir ainsi son rôle
d'intermédiaire entre les sphères terrestre et céleste.

© Photos : Martirene
Alcántara / INAH

Pour plus d'informations consultez le site de l'exposition.