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Le monde captivant des coléoptères au Musée des Confluences de Lyon

De la coccinelle au doryphore en passant par le scarabée ou le hanneton, quelques 300 espèces de coléoptères sont exposées au Musée des Confluences de Lyon. A travers les regards scientifiques et artistiques, l'exposition "Coléoptères, insectes extraordinaires" propose de découvrir ou redécouvrir ces créatures à la double paire d'ailes.
Article rédigé par Ariane Combes-Savary
France Télévisions - Rédaction Culture
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
  (Capture d'écran)
lls peuvent mesurer quelques millimètres ou faire la taille d'une main. Présents sur toute la planète, à l'exception de l'Antarctique, près de 390.000 espèces de coléoptères sont recensées à ce jour dans le monde. Une infime partie est présentée au Musée des Confleunces de Lyon. 

Reportage France 3 Grand Lyon F. Bouyablane / S. Meallier / D. Dumas


Mais au fait, un coléoptère quésako ? Pour les néophytes, une définition s'impose. Le coléoptère est un insecte possédant deux paires d'ailes. La première paire coriace et résistante protège les ailes postérieures motrices de la seconde paire. Du scarabée à la coccinelle en passant par le hanneton on en connait tous quelques-uns. Dégoût ou attraction, ces petites bestioles nous laissent rarement indifférents.

L'exposition s'en amuse en jouant sur les deux aspects de l'animal. Parfois utile, parfois nuisible. "La coccinelle consomme des pucerons ravageurs de cultures. De l'autre côté vous avez aussi des coléoptères qui sont eux-mêmes des ravageurs de cultures comme le doryphore ou le hanneton", explique Jean-François Courant, chargé d'exposition au Musée des Confluences.

L'alimentation de demain

L'exposition s'attarde aussi sur les qualités nutritives de ces insectes. Deux milliards de personnes dans le monde en consomment. Riches en protéines, ils sont peut-être l'alimentation mondiale de demain. Pierre-Olivier Maquart, doctorant en entomologie est le conseiller scientifique de l'exposition. "La production des coléoptères est beaucoup plus écolo. Ils produisent moins de gaz à effet de serre et surtout on peut les élever à partir de déchets organiques qui ne sont pas utilisés."
 
Des sciences à l'art, en passant par les mythes et légendes, l'exposition multiplie les regards sur les coléoptères. 
 

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