La liberté d’expression au cœur du 11e festival du dessin d’humour de Sélestat
Il y a deux ans les organisateurs du festival décidaient de mettre en avant le travail de la dessinatrice égyptienne Doaa el Adl, bête noire des Frères musulmans. Une façon efficace de montrer au public que la liberté d’expression est loin d’être universelle et qu’il était important d’inviter ces dessinateurs qui vivent ou ont vécu cela dans leur pays.
Sur les 28 dessinateurs régionaux, nationaux et internationaux invités cette année, on retrouve l’Iranien Kianoush Ramezani, réfugié politique en France, et la Tunisienne Nadia Khiari, une des figures marquantes de la révolution de jasmin, auteure de "Willis from Tunis".
Reportage : O.Stephan, J.Gosset, G.Rochais
Alors évidemment tout cela résonne différemment aujourd’hui, cinq mois après l’attentat contre la rédaction de Charlie Hebdo et les manifestations qui ont suivies pour la défense de la liberté d’expression. L’occasion de réaffirmer à Sélestat que ce n’est pas qu’un concept mais bien l’un des fondements essentiels d’une démocratie.
L'an dernier "Sélest’ival" a reçu le Prix FECO France (Federation of Cartoonists Organizations) le sacrant meilleur festival du genre.
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