"Jeu de l'enfance" : les jouets se mettent à nu
Alors qu'elle est en résidence à la Chapelle du Bon Pasteur de Draguignan, la plasticienne Michèle Mascherpa s'approprie la superbe collection de jouets anciens mis à disposition par le Musée des Arts et Traditions Populaires de Moyenne Provence.
Douze trésors qu'elle apprivoise, décortique et réinvente avec sa patte artistique. Résultat : dix-huit œuvres spécialement exécutées pour l'espace artothèque du pôle culturel de Draguignan. "Le but ce n'était pas de dessiner le jouet mais de l'interpréter et de lui donner mon idée très personnelle", explique-t-elle.
Reportage : F. Malory / A. Dequidt / S. Lemaire
Le jouet d'hier à aujourd'hui
Sous le regard bienveillant de Michèle, les jouets de collection opèrent leur mue et vivent une seconde naissance. Entre ses mains, l'objet conserve toute son intégrité et son âme. Un ours en peluche, une corde à sauter ou encore une poupée ancienne, le visiteur découvre toutes les étapes de la vie de l'objet.
Cheminement artistique d'un jouet
De l'origine, au numéro d'inventaire en passant par la photo intermédiaire, l'exposition se décline en quatre identités et se termine avec l'œuvre finale.
Le visiteur peut également suivre en vidéo la création des dix-huit œuvres graphiques réalisées cet été à Draguignan.
"Il y a tout le développement, de la fabrication du papier, au dessin en passant par l'écriture, toutes les étapes sont expliquées", souligne Michèle Mascherpa.
Michèle Mascherpa
Michèle Mascherpa est née en 1963, elle vit et travaille à Saint-Raphaël. Elle est une artiste familière de Draguignan. Si elle a commencé à Saint-Raphaël, c'est dans notre ville qu'elle a, dès 1996, exposé le plus régulièrement. Elle est l'artiste qui a le plus d'œuvres dans le fonds de l'artothèque. Elle fait également bénéficier son approche artistique lors des ateliers de gravure au Pôle Culturel. Artiste majeure de la Région Provence-Alpe-Côte d'Azur, elle intègre le fonds permanent du Centre Pompidou de Paris en 2011.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.