Jean Cocteau : danse, théâtre, une passion pour la scène à Menton
L'évocation de "Parade" est un des temps forts de cette expoisition qui souligne la passion du poète pour les arts de la scène et son inventivité dans ce domaine
Reportage France 3 Côte d'Azur : E. Felix / J. Sara / B. Mariani
Dépoussiérer les classiques
L'exposition se compose de 5 séquences. La séquence 3, intitulée "Retendre la peau des mythes : la tragédie revisitée", rappelle aussi à quel point Cocteau, dans les années 20 a renouvelé le genre théâtral en donnant un "coup de jeune" à l'interprétation des grands classiques. "On va voir apparaître tous ces grands personnages des mythes antiques explique Françoise Léonelli, conservatrice du musée Jean Cocteau mais qui vont bouger, parler comme des contemporains avec des décors décalés. On est en dehors de la tragédie Sophocle complètement. On est aussi très loin du théâtre de boulevard que Cocteau connaissait bien à l'époque". Cocteau s'appuie sur Œdipe, Antigone ou Jocaste pour dépoussiérer les classiques.
C'est à ce moment-là qu'il rencontre Jean Marais à qui il confie le rôle de Galaad dans "Les Chevaliers de la Table Ronde". Jean Marais dont les costumes de scène sont alors signés Gabrielle Chanel.
Le monologue de Piaf
La séquence 4 de l'exposition propose une rencontre avec "Les nouveaux monstres sacrés" un terme qui s'applique aux grands tragédiens de l'enfance de Cocteau et aux artistes de son temps pour lesquels il écrit comme Berthe Bovy ou Edith Piaf.
Le poète écrit pour son amie Edith Piaf un monologue intitulé"Le Bel Indifférent" qui sera joué en lever de rideau de la pièce "Les Monstres sacrés".
Une exposition riche de vidéos et documents rares qui illustrent la passion fusionnelle de Cocteau le touche-à-tout génial pour tous les domaines artistiques.
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