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En Jordanie, un musée sous-marin expose des véhicules de combat immergés

Des tanks, une ambulance, une grue, une batterie anti-aérienne et même un hélicoptère sont visibles par 28 mètres de profondeur.

Article rédigé par franceinfo Culture avec AFP
France Télévisions - Rédaction Culture
Publié
Temps de lecture : 2min
Un tank des forces armées jordaniennes coulée au site de plongée dans la mer Rouge. (AFP / AQABA SPECIAL ECONOMIC ZONE AUTHORITY)

Des chars, un transport de troupes et un hélicoptère submergés : la Jordanie a ouvert mercredi son premier musée sous-marin consacré à l'armée, au large de sa côte en mer Rouge. Le royaume espère que les 19 pièces de matériel militaire désarmées, coulées à une profondeur allant jusqu'à 28 mètres, attirera les touristes vers les sites de plongée déjà populaires d'Aqaba.

Sports, environnement et expositions

Le site de plongée du musée militaire sous-marin comprend plusieurs chars, une ambulance, une grue militaire, un transport de troupes, une batterie anti-aérienne, des fusils et un hélicoptère de combat, a indiqué l'Autorité de la zone économique spécial d'Aqaba (ASEZA).

Un hélicoptère des forces armées jordaniennes coulée au site de plongée dans la mer Rouge. (AFP / AQABA SPECIAL ECONOMIC ZONE AUTHORITY)

Les pièces coulées ont été "positionnées le long des récifs coralliens imitant une formation tactique de combat", selon le communiqué d'ASEZA. Le site veut offrir "un nouveau type" d'expérience de musée, combinant "sports, environnement et expositions" pour des personnes faisant de la plongée ou du tuba, ainsi que pour des visiteurs à bord de bateaux à fond de verre, ajoute-t-il.

Création et protection de récifs

La mer Rouge, côte sud du royaume, est populaire parmi les plongeurs attirés par ses récifs coralliens, qui sont dans un état relativement bon en dépit de l'appauvrissement global des récifs, causé par le réchauffement climatique.

L'ASEZA a dit avoir enlevé "le matériel dangereux" des pièces immergées pour protéger l'écosystème marin. Elle a ajouté que le musée permettrait la création de récifs artificiels et la réhabilitation des récifs naturels de la zone en "attirant les visiteurs vers un site alternatif" loin des autres.

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