Cet article date de plus d'onze ans.
Douze expositions à voir à Paris cet automne
France Télévisions - Rédaction Culture
Publié le 27/08/2013 12:06
Mis à jour le 06/12/2016 06:30
Une fois de plus, la saison des musées s'annonce riche, avec des monstres de la photo (Sebastião Salgado, Sergio Larrain), deux expositions sur la Renaissance (ses débuts au Louvre et ses rêves au Musée du Luxembourg), une rétrospective Braque au Grand Palais, Frida Kahlo et Diego Rivera enfin à l'Orangerie. Notre sélection en douze images.
RMN-Grand Palais / René-Gabriel Ojéda
La rétrospective du Grand Palais aborde toutes les périodes de la création de cet artiste majeur du XXe siècle, peintre, graveur et sculpteur, initiateur du cubisme et inventeur des papiers collés. Depuis le fauvisme jusqu’aux séries des grands ateliers et des oiseaux. Elle insiste sur les temps forts du travail de Georges Braque, comme le cubisme, les Canéphores des années 1920 ou les derniers paysages (du 18 septembre 2013 au 6 janvier 2014, www.grandpalais.fr/fr/evenement/georges-braque). Ici, Grand intérieur à la palette, 1942, Houston, The Menil Collection
(Photo Hickey-Robertson, Houston, The Menil Collection © Adagp, Paris 2013)
A l’époque de la Renaissance, les songes, leur interprétation et leur représentation ont une grande importance. On se demande si, en rêvant, l’homme entre en contact avec le divin. Les peintres et graveurs de la Renaissance se posent cette question, mais plus encore. Le rêve est pour eux une métaphore de l’art. Quatre-vingts œuvres, de Jérôme Bosch à Véronèse, Dürer ou Le Corrège invitent le visiteur dans le monde troublant du rêve (du 9 octobre 2013 au 26 janvier 2014, www.grandpalais.fr/fr/evenement/la-renaissance-et-le-reve). Ici, Francesco d'Antonio, "Le Songe de saint Jérôme", vers 1430, Avignon, musée du Petit Palais, dépôt du musée du Louvre
(RMN-Grand Palais / René-Gabriel Ojéda)
"Genesis", c'est le dernier projet du photographe brésilien. Pendant huit ans, Sebastião Salgado a parcouru les régions les plus reculées de la planète, à la recherche d’espaces intacts, en quête du « monde des origines ». En 245 photos, il présente à la Maison européenne de la photographie des paysages, des animaux et des peuples « qui ont su échapper au monde contemporain » où la nature « règne encore dans toute sa majesté ». Du 25 septembre 2013 au 5 janvier 2014 (www.mep-fr.org). Ici, Sebastião Salgado, Amazonie et Pantanal. Les femmes du village zo’é de Towari Ypy ont l’habitude de se teindre le corps avec un fruit rouge, l’urucum ou roucou (Bixa orellana), qui sert aussi à la cuisine. Etat de Parà, Brésil, 2009
(Sebastião Salgado)
Après Arles, l’œuvre fulgurante du photographe chilien mythique est à Paris. 128 images en noir et blanc au cadrage sublime, enfants abandonnés de Santiago, port de Valparaiso, brumes de Londres, font découvrir la magie d’un artiste qui a tôt lâché son appareil photo pour se retirer dans la montagne à méditer. Loin du monde, il refusait qu'on l'expose (du 11 septembre au 22 décembre 2013, www.henricartierbresson.org). Ici, Ile de Chiloé, Chili, 1957
(Sergio Larrain / Magnum Photos)
Depuis six ans, tous les deux ans, Photoquai présente les œuvres de photographes extra-occidentaux contemporains du monde entier. L’occasion de découvrir des talents peu vus en Europe. Les 40 artistes exposés viennent des zones géographiques représentées au sein des collections du musée du Quai Branly. Sur le thème « Regarde-moi », la sélection de la 4e édition s’intéresse à la figure humaine (du 17 septembre au 17 novembre 2013, www.photoquai.fr/2013)
(musée du quai Branly, Photoquai 2013/Avec le soutien de Nexans)
Mannequins de Chirico, porte-bouteille de Duchamp, poupées de Hans Bellmer, les objets et figures de cire ou de plastique ponctuent les manifestations du surréalisme. Ils visent à démystifier l’œuvre d’art et à inscrire le surréalisme dans le monde concret. Leur mise en scène annonce l’art de l’installation. L’exposition du Centre Pompidou, autour d’une centaine de sculptures ainsi que de photos, suit l’histoire du surréalisme sous l’angle de son rapport à l’objet (du 30 octobre 2013 au 3 mars 2014, www.centrepompidou.fr). Ici, Meret Oppenheim, "Ma gouvernante", 1936, Moderna Museet, Stockholm
(© Adagp, Paris 2013 )
Deux siècles de représentation du corps masculin dans toutes les techniques, peinture, sculpture, art graphique et photographie. Alors que le corps féminin s’expose abondamment, le nu masculin n’a pas la même faveur. Il a pourtant été au fondement de la formation académique. Le Musée d’Orsay entend réparer cette lacune en s’appuyant sur son fonds et sur les collections publiques françaises (du 24 septembre 2013 au 2 janvier 2014, www.musee-orsay.fr). Ici, Camille Félix Bellanger (1853-1923), Abel, 1874-75, Paris, Musée d'Orsay
(Musée d'Orsay, dist. RMN / Patrice Schmidt)
L'exposition, prévue il y a deux ans lors de l'année du Mexique, avait été annulée en raison du différend diplomatique entre Paris et Mexico. Ca y est, les oeuvres du couple mythique seront à Paris cet automne. Elles sont présentées ensemble, dans leurs différences et leur complémentarité. L’exposition met en lumière leur attachement viscéral à leur terre, marquée par la vie et la mort, la révolution et religion, le réalisme et le mysticisme, les ouvriers et les paysans (du 9 octobre 2013 au 13 janvier 2014, www.musee-orangerie.fr). Ici, Diego Rivera, la Canoa Enflorada, 1931, Col. Museo Dolores Olmedo, Xochimilco, México, Photographs by Erik Meza / Javier Otaola
(image © Archivo Museo Dolores Olmedo / 2013 Banco de México Diego Rivera Frida Kahlo Museums Trust, Mexico, D.F. / ADAGP, Paris)
Une rétrospective qui entend revisiter sous un angle inédit la production de Vallotton, ami des nabis resté indépendant. Il est célèbre à trente ans pour ses gravures qui font sensation dans l’avant-garde parisienne, avant de se consacrer essentiellement à la peinture, abordant tous les genres, portrait, nu, paysage, nature morte ou peinture d’histoire. Son œuvre est abordée à travers dix thèmes (du 2 octobre 2013 au 20 janvier 2014). Ici, Femmes à leur toilette, 1897, Paris, Musée d'Orsay
(Fondation Félix Vallotton, Lausanne)
Le Louvre explore la genèse de la Renaissance, et en particulier la sculpture, qui essentiel dans le mouvement artistique et culturel qui naît à Florence au début du XVe siècle (du 26 septembre 2013 au 6 janvier 2014, www.louvre.fr). Ici, Donatello, "La Vierge et l'Enfant", vers 1420-1425, Berlin, collection de sculptures et musée d'art byzantin
(Skulpturensammlung und Museum für Byzantinische Kunst, Staatliche Museen zu Berlin - Preußischer Kulturbesitz / Antje Voigt)
En même temps que le peintre espagnol, témoin cruel et critique des bouleversements politiques de l'Espagne et de la France au tournant des XVIIIe et XIXe siècles, la Pinacothèque expose "La Dynastie Brueghel" (du 11 octobre 2013 au 16 maris 2014, www.pinacotheque.com). Ici, Francisco de Goya y Lucientes, Portrait de Pantaleon Perez de Nenin, 1808
(Collection BBVA)
La revue Rax Vision, fondée en 1989 par John Maizels à Londres, est un trait d'union entre l'art brut et populaire américain et européen. La Halle Saint Pierre fête ses 25 ans avec une exposition qui rassemble 400 oeuvres de 80 artistes d'Europe, d'Amérique, d'Afrique, d'Inde ou du Japon, des classiques de l'art populaire contemporain et des figures majeures jamais exposées en Europe. Ce qui les rassemble : ils ont tous été soutenus par Raw Vision (du 18 septembre 2013 au 22 août 2014, www.hallesaintpierre.org). Ici, August Walla, Christus wird vom Satan versucht
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