De Jacques Monory à Joaquin Sorolla, les expositions à voir en début d'année en régions
Jacques Monory à la Fondation Maeght, Joaquin Sorolla à Aix-en-Provence, William Kentridge à Villeneuve-d'Ascq, Laure Prouvost à Toulouse, le noir à Lens ou la peinture du travail et de la révolte à Caen : quelques expositions à voir en régions dans la première moitié de 2020
Elles sont souvent thématiques : les artistes femmes des années 1950 à Rodez, les peintres de la nuit illuminée au Havre, les artistes et le voyage à Marseille, la peinture en plein air à Giverny, le noir à Lens... Parfois monographiques : Marcel Gromaire à Roubaix, Jacques Monory à Saint-Paul-de-Vence, Joaquín Sorolla à Aix-en-Provence, William Kentridge à Villeneuve-d'Ascq. Voici notre sélection d'expositions à voir en régions avant l'été.
Soleils noirs au Louvre-Lens : les artistes et le noir depuis l'Antiquité
Le Louvre-Lens plonge le visiteur dans l'expérience du noir, couleur de tous les commencements, de l'infini, de l'intemporel, de la mort ou de l'ignorance. Et aussi marque d'élégance ou marqueur d'une fonction. Ou encore substance plastique réinventée par les artistes (Outrenoir de Soulages, Vantablack d'Anish Kapoor). L'exposition Soleils noirs interroge les paradoxes du noir et les mille manières qu'il a eu d'inspirer les artistes occidentaux, de l'Antiquité à nos jours. 180 œuvres de Velázquez, Delacroix, Courbet, Manet, Kandinsky, Malevitch, Reinhard, Kounellis, Hantaï, Hartung… Du 25 mars au 13 juillet 2020
Le folklore, l'art et la modernité au Centre Pompidou Metz
Paul Sérusier, "La guirlande de roses" (1898)
Associé à la tradition, le folklore a pourtant souvent inspiré les artistes d'avant-garde, de Kandinsky à Brancusi en passant par Natalia Gontcharova, Paul Gauguin ou Paul Sérusier, Joseph Beuys ou Marcel Broodthaers. Le Centre Pompidou-Metz retrace les relations parfois ambiguës, entre fascination et ironie, qu'entretiennent les artistes avec le folklore, en se concentrant sur l'Europe. Du 21 mars au 21 septembre 2020.
Rétrospective Marcel Gromaire à la Piscine de Roubaix
Marcel Gromaire, L’Abolition de l’esclavage, 1950. (Dépôt du CNAP en 1991 au musée de Roubaix)
Après le musée Eugène Boudin de Honfleur et le musée Paul Valéry de Sète, la rétrospective de Marcel Gromaire (1892-1971), enfant du Nord, s'installe à la Piscine de Roubaix. Grâce à 150 prêts, l'exposition aborde tous les aspects de l'œuvre de cet artiste humaniste né dans le Nord, marqué par l'art nègre, l'art roman et gothique, le cubisme et l'expressionnisme flamand, qui a inventé progressivement un art personnel caractérisé par des volumes géométriques, un cerne graphique et une palette simplifiée. Un focus particulier sera dédié à sa toile monumentale L'Abolition de l'esclavage, présentée dans le hall du musée. Du 14 mars au 31 mai 2020
42 artistes femmes des années 50 au musée Soulages de Rodez
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