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"Cheveux chéris" au musée du quai Branly
Publié le 18/09/2012 15:40
Mis à jour le 18/09/2012 15:40
Près de 280 pièces retracent le rôle et l'importance des cheveux à travers les âges et les cultures dans une exposition mêlant photographies contemporaines et parures ancestrales.
Près de 280 pièces retracent le rôle et l'importance des cheveux à travers les âges et les cultures dans une exposition mêlant photographies contemporaines et parures ancestrales.
Quel est le point commun entre Michèle Morgan et une tête réduite des tribus Javaros? Aucun à part les cheveux, dénominateur commun des centaines de pièces réunies au musée du quai Branly. (ELODIE DROUARD / FTVI)
Au croisement de l'anthropologie, de l'histoire de l'art et de la mode, l'exposition "Cheveux chéris" décrypte l'histoire de cet attribut universel. (ELODIE DROUARD / FTVI)
Jusqu'au 14 juillet 2013, le musée du quai Branly invite le visiteur à retracer le rôle du cheveu à travers les âges et les civilisations. (ELODIE DROUARD / FTVI)
Bustes d'hommes et de femmes noirs côtoient des bustes d'occidentaux en marbre blanc, révélant ainsi la diversité des coiffures selon les cultures. (ELODIE DROUARD / FTVI)
Depuis la nuit des temps, "l'humain a coupé, arrangé, coiffé ses cheveux pour plaire et se plaire, prendre ses distances avec l'état de nature", relève Yves Le Fur, commissaire de l'exposition. (ELODIE DROUARD / FTVI)
Tableaux anciens et contemporains, photos, sculptures, vidéos et collections du quai Branly mettent met en évidence l'aspect "polymorphe" du cheveu. (ELODIE DROUARD / FTVI)
Les images de stars blondes, brunes ou rousses -Jane Fonda, Michèle Morgan, Brigitte Bardot, Ava Gardner ou Isabelle Huppert- rappellent l'importance des images en papier glacé en Occident. (ELODIE DROUARD / FTVI)
En Afrique, le cheveu est une matière à sculpter infinie et autant de signes de séduction, de passages de rite ou de deuil. (ELODIE DROUARD / FTVI)
Et qui dit cheveu dit aussi perte, voulue, acceptée ou subie. (ELODIE DROUARD / FTVI)
La perte subie, c'est celle du vieillard à la fin de sa vie. (ELODIE DROUARD / FTVI)
Elle l'a également été à la Libération. Les photos de Robert Capa (photo) et les films tournés à l'époque laissent sans voix face à la haine autour des femmes tondues pour avoir eu des relations avec des Allemands. (ELODIE DROUARD / FTVI)
Dans de nombreuses cultures non européennes, l'usage des cheveux concerne la séduction mais aussi les pouvoirs accordés à leurs anciens possesseurs: mèches, têtes, scalps pris à l'ennemi. (ELODIE DROUARD / FTVI)
Dans certains rituels, les cheveux récupérés peuvent assurer la vie éternelle à un défunt comme sur cette tête momifiée égyptienne de l'époque romaine recouverte de feuille d'or qui laisse apparaître de fines boucles noires. (ELODIE DROUARD / FTVI)
Témoignages de victoires, les trophées jouent un rôle complexe dans les sociétés pratiquant la chasse aux têtes comme en Equateur ou l'on fabrique des tsantsas, têtes réduites à partir de têtes humaines. (ELODIE DROUARD / FTVI)
Ou encore au Brésil où les Munduruku coupaient la tête de leurs ennemis. Leurs propriétaires recevait alors une pension pendant les quatre années consécutives à l'acquisition du trophée. (ELODIE DROUARD / FTVI)
Au total, ce sont près de 280 pièces exposées qui permettent de mieux comprendre le rôle complexe et déterminant du cheveu. (ELODIE DROUARD / FTVI)
Exposition « Cheveux chéris » au musée du quai Branly (Paris 7e). Du 18 septembre 2012 au 14 juillet 2013. Ouvert tous les jours, sauf le lundi. (ELODIE DROUARD / FTVI)
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