Cet article date de plus de dix ans.

BRUXELLES, UNE CAPITALE IMPRESSIONNISTE

Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
  (©)

Pour son cinquième anniversaire, le musée des impressionnismes Giverny, fidèle à ses missions, explore les aspects méconnus de l’aventure impressionniste, avec une nouvelle exposition Bruxelles, une capitale impressionniste , du 11 juillet au 2 novembre 2014. Une rétrospective réunissant à Giverny, une centaine d’œuvres, essentiellement des peintures, mais aussi des affiches et des dessins, dont un tiers provient de la collection du musée d’Ixelles.

 

  (Victor Charles Hageman Jeune paysanne, s.d. Huile sur toile, 40 x 90 cm Bruxelles, musée d'Ixelles, don Octave Maus, 1906, O.M. 99 © Bruxelles, musée d'Ixelles / Photo : Mixed Media)

La Belgique, qui a conquis son indépendance en 1830, connaît rapidement une prospérité exceptionnelle. Forte d’une industrialisation précoce et d’un contexte libéral propice, elle s’affiche dès la fin du siècle comme une des toutes premières puissances industrielles mondiales. Une effervescence économique qui permet à la ville de Bruxelles de connaître un développement comparable à celui du Paris haussmannien, accompagné d’un bouillonnement culturel sans précédent. Bénéficiant d’une position géographique stratégique, la jeune capitale devient un carrefour des avant-gardes européennes et se distingue avec éclat par son effervescence culturelle.

 

  (Anna Boch Dunes au soleil, vers 1903 Huile sur toile, 62 x 95 cm Bruxelles, musée d'Ixelles, don Octave Maus, 1906, O.M. 20 © Bruxelles, musée d'Ixelles / Photo : Mixed Media)

 Patrie de l’Art Nouveau et du symbolisme, elle est parmi les premières à accueillir les chefs d’œuvres impressionnistes et néo-impressionnistes aux Salons des XX et de la Libre Esthétique. Enclins à décrire le réel, sensibles au langage de la lumière et de la couleur, les peintres belges adoptent une thématique qui reflète l’univers contemporain, interprété selon une technique plus libre. C’est donc en toute liberté que des personnalités aussi contrastées que celles d’Alfred Stevens, d’Emile Claus ou de Théo Van Rysselberghe s’imposent sur la scène artistique internationale. En Belgique plus encore qu’en France, « impressionnismes » se décline au pluriel.

 

  (Théo Van Rysselberghe Émile Verhaeren, 1915 Huile sur toile, 77,5 x 92 cm Paris, musée d'Orsay, RF 1977-357 © RMN-Grand Palais (musée d’Orsay) / Photo : Hervé Lewandowski)

Informations pratiques :

Horaires : tous les jours de 10h à 18h – dernière admission à 17h30

Tarifs : adulte 7 € - enfant 4,50 € et 3 € - gratuit pour les enfants de moins de 7 ans

 

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.