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À Lyon, fragilité et résistance au cœur de la 16e Biennale d’art contemporain

Deux cents artistes, 12 lieux d’exposition : la Biennale d’art contemporain ouvre ses portes à Lyon mercredi 14 septembre. Une 16e édition placée sous le signe de la fragilité. A découvrir jusqu'au 31 décembre.  

Article rédigé par Stéphane Hilarion
France Télévisions - Rédaction Culture
Publié
Temps de lecture : 2min
16e Biennale d'art contemporain de Lyon, jusqu'au 31 décembre 2022. (CAPTURE D'ÉCRAN FRANCE 3 / D. PAJONK)

Créée en 1991, la Biennale de Lyon s’est imposée comme un rendez-vous incontournable pour les artistes français et internationaux, comme pour les amateurs d’art contemporain. Pour la 16e édition, les organisateurs ont vu les choses en grand avec pas moins de 200 artistes invités, à découvrir dans douze lieux d’exposition à travers la ville.

Un évènement placé sous le signe de la fragilité, intrinsèquement liée à une forme de résistance. La Biennale de Lyon rassemble des œuvres et des objets évoquant, chacun à leur manière, la vulnérabilité des personnes et des lieux, passés et présents, proches et lointains.

Biennale de Lyon art contemporain
Biennale de Lyon Biennale de Lyon art contemporain (France 3 Rhône-Alpes : F. Ollier / D. Pajonk / C. Thomas)

Manifesto of Fragility

C’est le titre choisi pour cette biennale 2022. Un état des lieux artistique de notre monde, parfois inquiétant mais aussi plein d’espoir. "L’envie que l’on avait de montrer quelque chose de positif a pris le pas. Il y a certes la fragilité, mais il y a un manifeste, qui fait qu’on peut ensuite, par plein de propositions artistiques montrer que, certes il y a fragilité, mais il y a résistance", explique Isabelle Bertolotti, la directrice artistique de la Biennale d'art contemporain.

Des douze sites d’exposition, le principal se situe au sein des anciennes Usines Fagor dans le quartier de Gerland. Parmi les œuvres exposées ici, une étonnante reconstitution du Tribunal permanent des forces armées, installé au fort de Montluc de 1953 à 1982. Une plongée dans l’histoire de la ville par l’artiste plasticien Nicolas Daubanes qui évoque ici les jugements expéditifs rendus par ce tribunal d’exception : "J’ai enlevé la peau des murs pour que l’on puisse voir à travers tout le public qui vient circuler, rentrer, voir d’autres œuvres. C’était pour moi de rendre cette période historique et cet espace totalement poreux à la ville de Lyon et qui habituellement est complètement cloisonné".  

16e Biennale d'art contemporain de Lyon : Manifesto of Fragility - du 14 septembre au 31 décembre 2022 - Programmation et billetterie sur le site de l'évènement

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