Notre-Dame : un démontage de chantier à haut risque
C'est un chantier à haut risque. Comme dans un mikado, les ouvriers doivent démonter à partir de lundi 8 juin l'échafaudage de Notre-Dame-de-Paris pièce par pièce.
Voila un an qu'ils attendaient cela. Lundi 8 juin, des cordistes vont débarrasser Notre-Dame de cette menace qui pèse sur elle : des centaines de tonnes d'acier en partie fondus par l'incendie de la cathédrale. Un échafaudage installé avant le drame pour rénover la flèche aujourd'hui détruite.
40 000 pièces à démonter
Une partie a été retirée. Il reste 250 tonnes de matériau, 40 000 pièces qu'il faudra extraire une par une à 40 mètres de hauteur. Une opération à haut risque très attendue par les fidèles de la capitale. Pour se défaire de ce monstre d'acier, deux équipes de cordistes se relaieront pour scier les tubes agglomérés. Ils seront ensuite évacués par une grue de 80 mètres, l'une des plus grandes d'Europe. L'opération est préparée depuis plusieurs mois.
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