Hommage aux utopies du 20e siècle à la Maison de l'architecture de Normandie
Villes fantasmées ou redoutées, l’exposition "Limites à l’infini" propose de se pencher sur les utopies du 20e siècle autour de trois concepts : instant, limite, infini. Un triptyque où sont réunis les rêves, parfois les cauchemars, de villes jamais maitrisées : la ville volante de Peter Cook (Archigram), No Stop City d’Archizoom, la Ville spatiale de Yona Friedman, Life Supersurface (Superstudio), ou encore une ville circonscrite au profit de la nature, de l’agence italienne DOGMA, inspirée de la nouvelle de Flaubert "Un cœur simple". Une gigantesque barre posée près d’un petit village en pleine campagne. Autant de tentatives pour faire ou défaire le monde bâti des hommes.
L’utopie n’est pas morte
Des œuvres dont l’écho résonne encore, selon la directrice de la Maison de l’architecture de Normandie qui souligne qu’aujourd’hui, dans l’architecture et l’urbanisme, beaucoup empruntent à ces agences des années 50 et 60. Et pour Anne Le Bellego, l’utopie de la ville n’est pas morte et malgré une contrainte économique forte, il y a toujours des courants d’architectes qui continuent à rêver la ville. Des villes qui doivent se réinventer en tenant compte des nouveaux enjeux qui sont désormais environnementaux.Le baobab généreux de Vernon
Aujourd’hui, architecture et environnement sont intimement liés. Pour en parler, à l’occasion de ce Mois de l’architecture contemporaine en Normandie, une installation éphémère en bois massif a poussé en plein centre de Vernon dans l’Eure. Ce baobab baptisé "Généreux" par ses trois concepteurs, graphiste, architecte et conteur-musicien, a été conçu comme un arbre à palabres pour réfléchir ensemble aux enjeux environnementaux et évoquer l’action de l’architecture dans la lutte contre le réchauffement climatique.
Reportage : F.Lafond, E.Lombaert, P.Cadinot
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