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Afrique du Sud : la tradition des "femmes girafes" perdure

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Afrique du Sud : la tradition des "femmes girafes" perdure tant bien que mal
Afrique du Sud : la tradition des "femmes girafes" perdure tant bien que mal Afrique du Sud : la tradition des "femmes girafes" perdure tant bien que mal (France 2)
Article rédigé par France 2 - N.Bertrand, E.Layan, K.Le Bouquin, T.Pham-Hung
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En Afrique du Sud et au Zimbabwe, les femmes girafes portent des anneaux autour du cou, des poignets et des chevilles. La coutume s'essoufle, mais perdure. 

Résidant en Afrique du Sud, Sophie Mahlangu aime la peinture et surtout les bijoux et les habits traditionnels de son peuple, ceux de ses ancêtres et de sa jeunesse. Elle est l’une des dernières de sa tribu, les Ndébélés, à avoir été ce que l’on a appelé "une femme girafe". À leur mariage, les femmes recevaient des anneaux qu’elles pouvaient porter à vie, que ce soit autour des poignées, des jambes et surtout du cou. Aujourd’hui, Sophie porte des anneaux en plastique lors de cérémonies, mais autrefois, ils étaient en laiton. Elle a décidé de retirer son anneau du cou il y a quelques années.

Pas d’anneaux au Zimbabwe

Dans le pays voisin du Zimbabwe, des Ndébélés ont gardé leur mode de vie authentique. Au XIXe siècle, une partie de l’ethnie s’est installée au milieu de roches, pour une vie en harmonie avec la nature. Encore aujourd’hui, les Ndébélés portent le nom d’un animal-totem qu’ils n’ont pas le droit de manger. Dans le pays, les femmes Ndébélés n’ont jamais porté d’anneaux, mais, comme en Afrique du Sud, elles peignent aussi leurs maisons avec des motifs. Les formes et les couleurs font partie d’une longue tradition. Les Ndébélés vivent quasiment en autosuffisance, sans eau ni électricité.

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