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"Le moche", la comédie satirique de Marius Von Mayenburg adaptée au Théâtre Denis à Hyères

La compagnie de l'Echo en résidence au Théâtre Denis à Hyères, présente sa nouvelle création, "Le Moche". Une pièce de l'auteur allemand Marius Von Mayenberg qui soulève la question de l’importance de l’apparence physique dans notre société.
Article rédigé par Véronique Dalmaz
France Télévisions - Rédaction Culture
Publié
Temps de lecture : 1 min
Monsieur Lette, le moche, avec sa femme 
 (Capture d'image France 3/Culturebox)

Et si vous appreniez du jour au lendemain que vous êtes terriblement laid ? C’est la drôle de mésaventure qui arrive au personnage principal de la pièce de théâtre "Le Moche" mise en scène par la compagnie de l’Echo. Une pièce à découvrir au Théâtre Denis à Hyères, du 6 au 10 novembre 2018.

Reportage : P. Deus / E. Zini / A. Taba

L'histoire en quelques mots... 

Monsieur Lette, inventif ingénieur pour des systèmes de sécurité électrique, découvre du jour au lendemain qu’il est moche. Il l’apprend quand son patron décide de présenter sa dernière réalisation par son assistant, bien moins compétent que lui mais plus beau. Stupéfait, il interroge sa femme qui lui confesse qu’elle l’a toujours trouvé laid mais qu’elle l’aime tout de même. Il décide donc de faire appel à la chirurgie esthétique. Son nouveau visage lui ouvre les portes du succès. Doté dès lors d’une beauté supérieure, il est envié au point de voir son entourage se faire opérer. Tous, autour de lui, portent son visage.

Etre dans le même moule

Cette pièce plusieurs fois adaptée en France ces dernières années, nous interroge sur l’importance de l’apparence physique mais pas seulement. La question de la perte d’identité et de l’uniformisation de notre société est également au cœur de ce spectacle.  
 

Cette volonté de toujours être en quête de ressembler aux autres, de suivre un modèle est vraiment un sujet d’aujourd’hui.

Xavier Heredia, metteur en scène et scénographe 
Dans la pièce, Lette perd d'ailleurs progressivement de son succès, quand il rencontre de plus en plus de duplicatas de lui-même. Les identités finissent par s’enchevêtrer et se perdre dans cette comédie implacable et effarante.  

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