"La bêtise est infiniment plus fascinante que l'intelligence, infiniment plus profonde. L'intelligence a des limites, la bêtise n'en a pas", disait le réalisateur Claude Chabrol. Partant de ce constat, Cécile Vernet décide de mettre en scène un texte qu'elle a commandé à l'auteur contemporain Simon Grengeat. La Bêtise est le fruit de cette collaboration, prochaine production de la Comédie de Saint-Etienne Cette comédie à la fois légère et décapante nous emmène dans le monde de demain, le monde d'après "la grande catastrophe". Mada, diva hyper connectée et Louis, son serviteur de toujours, sont plongés dans un monde virtuel lorsque débarque un humain absolument naturel.En imaginant un futur imaginaire où bêtes, plantes et paysages ont disparu, les auteurs s'interrogent sur le déclin des capacités intellectuelles des humains. La Bêtise raconte la confrontation de ces deux humanités et met le spectateur au défi de départager la plus bête des deux.On arrive dans les premières civilisations où l'on constate une baisse de QI dans les générations qui arrivent, après les générations précédentes.Cécile VernetMetteuse en scèneLe collectif AOI s'est installé avec sa troupe dans le petit village du Mazet Saint-Voy pour trois semaines. Le public, invité à assister aux répétitions, ne manque pas de réagir à cette création qui pointe le manque de communication entre les gens et la place croissante des écrans dans notre société. Résidence la Bêtise à La Comédie de Saint-Etienne jusqu'au 15 février