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Dijon : "L'art de la lèche" version Brecht au Festival Théâtre en mai

La 24ème édition du Festival Théâtre en mai se poursuit jusqu’au 26 mai à Dijon. Durant dix jours, les rencontres et les pièces se multiplient dans les différentes salles de la ville. Tous les genres sont présents, des plus classiques au plus loufoques à l’image de « Turandot ou le congrès des blanchisseurs » de Bertolt Brecht par la compagnie du T.O.C., Théâtre Obsessionnel Compulsif.
Article rédigé par Chrystel Chabert
France Télévisions - Rédaction Culture
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
Une description détaillée de l'art de la lèhce extraite de "Turandot ou le Congrès des blanchisseurs", la dernière pièce de Brecht.
 (France 3 Culturebox)

"Turandot ou le Congrès des blanchisseurs", est la dernière pièce de Brecht. Commencée en 1953, elle st restée inachevée. Cette œuvre compte 77 personnages qui évoluent au cœur d’une intrigue complexe : dans une Chine en pleine crise économique, l’empereur convoque les Tuis (les intellectuels du royaume) pour qu’ils l’aident à justifier auprès du peuple l’effondrement du prix du coton. Mais l’initiative tourne au désastre. Profitant du marasme, un aventurier arrive au pouvoir avec l’aide des milices qui sèment la terreur, tandis que les armées étrangères sont aux portes du palais.

Reportage : Théo Souman et Jean-Louis Saintain, Laurence Crotet-Beudet, Cyrille Fouquin

Huit comédiens de la Compagnie TOC interprètent tous ces personnages, respectant les préconisations faites par Brecht dans son avant-propos, à savoir jouer vite. Parmi les moments forts et savoureux  du spectacle, celui qui concerne
la description détaillée de l’art de la lèche. Extrait : On m’a souvent demandé si l’art de la lèche suppose un talent inné. (…) La plupart des gens peuvent arriver à une lèche moyenne, pas trop dénuée de ressources, simplement en laissant libre cours à leurs penchants naturels. Il en va différemment de l’art de lèche : il faut l’apprendre. Ce n’est qu’au prix de l’endurance et de l’exercice qu’on parvient à dépasser le léchage de bottes vulgaire qui court les rues, et c’est seulement quand la fantaisie s’ajoute à la patience qu’on devient un maître».

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