Kader Belarbi fait danser "Giselle" au Capitole
Kader Belarbi connaît bien Giselle. Il a maintes fois dansé ce ballet romantique créé le 28 juin 1841 à l'Académie royale de Musique de Paris et qui est aujourd'hui l'un des plus dansés au monde.
L'intrigue met en scène Giselle, une jeune paysanne amoureuse d'un certain Loys qui est en fait Albrecht, un seigneur travesti en paysan. Giselle ne supportant pas d'avoir été dupée perd la raison et meurt avant de renaître dans l'acte II parmi les "Willis" ombres blanches immatérielles qui condamnent les mortels à danser jusqu'à la mort.
Un Albrecht moins mièvre, moins kitsch
S'il a choisi de rester fidèle à la version originale, Kader Belarbi s'est justement appuyé sur son expérience (il a dansé tous les rôles jusqu'à Albrecht) pour apporter sa propre touche au 1er acte. Il a voulu un Albrecht "moins mièvre, moins guilleret, moins kitsch. Je l'ai enraciné dans des danses populaires paysannes".En revanche s'empresse-t'il de préciser: "Je ne pouvais pas toucher au 2e acte. J'ai simplement remis de la lettre et de l'esprit, de la tradition de l'école française".
Reportage: Claire Sardain, Jean-Luc Pigneux, Serge Planchou, Dominique Ranaud, Marina Chtopcyk
C'est la première soliste du Ballet du Capitole, Maria Gutierez qui se glisse avec délectation dans le rôle-titre : "Le bon côté de Giselle, c'est qu'elle a de tout... un côté petite fille, un côté un peu plus mature et dramatique. Un mélange de naïveté et de vécu qu'il faut faire sortir du corps".
"Giselle" au Théâtre du Capitole de Toulouse jusqu'au 31 décembre 2015
Adolphe Adam musique
Kader Belarbi chorégraphie et mise en scène
Thierry Bosquet décors
Olivier Bériot costumes
Marc Deloche créateur bijoutier
Sylvain Chevallot lumières
Orchestre national du Capitole
Philippe Béran direction musicale
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.