Le paparazzi mis en cause par Jean-Luc Delarue se défend

Accusé d'avoir "volé le dossier médical" de Jean-Luc Delarue, le paparazzi se défend. L'animateur de France a rendu public vendredi 2 décembre son cancer de l'estomac a souligné avoir décidé de communiquer sur sa maladie après avoir appris qu'un paparazzi s'était procuré son dossier médical et qu'on cherchait "à le monnayer". Mis en cause, le paparazzi Jean-Claude Elfassi estime samedi que Jean-Luc Delarue s'est servi de lui "pour sa com'".

"Je n'ai jamais volé le dossier médical de Delarue, ni jamais mis les pieds à l'intérieur de l'hôpital américain: ce sera facile à prouver avec les vidéos de surveillance", explique Jean-Claude Elfassi, 47 ans, à l'AFP.

"J'étais en planque depuis le début de son hospitalisation, officiellement pour occlusion intestinale : au bout de douze jours, comme je trouvais que ça commençait à faire long, j'ai demandé à mes sources dans quel service il se trouvait. Quand on m'a dit, service d'oncologie, je n'avais pas besoin d'analyses pour comprendre qu'il s'agisait d'un cancer de la paroi abdominale",  poursuit le paparazzi.

"A qui profite le crime ?"

En revanche, Jean-Claude Elfassi reconnaît qu'il avait contacté deux magazines pour vendre son info : "L'un d'eux a prévenu la famille de Delarue et à partir de là, il s'est servi de moi pour organiser sa com' avec sa conférence de presse". "Il suffira de regarder dans les jours prochains à qui profite le crime", ajoute le paparazzi en visant la presse people.

Selon Jean-Claude Elfassi, les photographes de plusieurs magazines people étaient présents à la sortie de l'hôpital et en bas du domicile de l'animateur, quand il a quitté l'hôpital américain "jeudi à 13 heures". Deux hebdomadaires people au moins datés du 3 décembre, Closer et Voici, faisaient samedi leur une sur la sortie d'hôpital de Jean-Luc Delarue et la gravité de sa maladie ce qui, compte tenu des délais de bouclage, suppose qu'ils avaient connaissance du cancer de l'animateur avant vendredi.