Le chantier de Notre-Dame reprendra progressivement à partir de la semaine du 12 août
Sans annoncer de dates précise, la préfecture a annoncé la reprise progressive des travaux avec des mesures de sécurité supplémentaires.
Le chantier de Notre-Dame de Paris va reprendre progressivement, à partir de la semaine du 12 août, avec l'arrivée de nouvelles mesures de protection pour les salariés potentiellement exposés au plomb, a-t-on appris vendredi auprès de la préfecture d'Ile-de-France. "Le préfet a décidé de reprendre progressivement le chantier à partir de la semaine du 12 août", a indiqué la préfecture.
Des procédures de sécurité "revues"
Le chantier avait été suspendu la semaine dernière pour "quelques jours" pour revoir les règles de précaution sanitaires pour les personnes travaillant sur place, avait expliqué le préfet Michel Cadot. Un rapport de l'inspection du travail montrait que ces règles n'étaient "pas suffisamment" et pas "systématiquement appliquées", selon lui. Pendant l'incendie qui a en partie détruit la cathédrale gothique le 15 avril, plusieurs centaines de tonnes de plomb contenues dans la charpente de la flèche et la toiture ont fondu et se sont volatilisées sous forme de particules.
Le jour précis de reprise, la semaine du 12 août, n'est pas encore connu. Il sera décidé en fonction de "l'installation de moyens de décontamination complémentaires qui vont arriver cette semaine-là" et qui permettront à "30 à 40 personnes" de pouvoir travailler en même temps sur le site. En outre, les procédures relatives à la sécurité pour les travailleurs "ont été revues" et validées par l'Inspection du travail, a-t-on ajouté.
De nouvelles installations de décontamination
Concrètement, davantage de pédiluves et de douches de décontamination vont être installées. Les procédures de circulation des personnes et les méthodes de décontamination d'une zone à une autre (intérieur/parvis etc) ont été revues et les personnels vont être formés et informés. Le rapport de l'Inspection du travail avait notamment conclu "que les installations de décontamination [étaient] sous-dimensionnées", selon les termes de la préfecture.
Une exposition chronique à des niveaux trop élevés de plomb, par inhalation ou par ingestion, peut entraîner des troubles digestifs, une perturbation du fonctionnement des reins, des lésions du système nerveux ou encore des anomalies au niveau de la reproduction.
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