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Max Gallo "trouvait qu'il fallait donner à aimer la France" témoigne Xavier Darcos, académicien et ex-ministre

Xavier Darcos, ancien ministre de l'Éducation nationale et membre de l'Académie française, a confié sa "souffrance personnelle" mercredi sur franceinfo, après l'annonce de la mort de l'historien et écrivain Max Gallo. 

Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Max Gallo, le 19 janvier 2011 à la Monnaie de Paris.  (HUMBERTO DE OLIVEIRA / MAXPPP)

L'académicien et historien Max Gallo, auteur de plus d'une centaine d'ouvrages, est mort à l'âge de 85 ans des suites d'une longue maladie mercredi 19 juillet. Xavier Darcos, ancien ministre de l'Éducation nationale de Nicolas Sarkozy et membre de l'Académie française, a rendu hommage à celui qui "trouvait qu'il fallait donner à aimer la France".

L'ancien ministre connaissait l'état de santé de l'historien : "Nous étions très informés de l'évolution de son parkinson et je savais que les choses allaient très mal mais il n'empêche, c'est pour moi une souffrance personnelle, car c'était un ami, nous étions très proches et je pense à sa femme Mariette qui a été admirable dans cette dernière partie de sa vie."

Xavier Darcos a décrit son ami comme "un personnage beaucoup plus complexe que ne pouvait le faire apparaître ce physique très imposant, ce côté très prolifique, cet écrivain infatigable".

Il se levait aux aurores à quatre heures du matin, il travaillait comme un forcené. Donc on a l'impression de cette grande puissance de travail, de cette énergie mais derrière tout cela, il y avait beaucoup de questions qu'il se posait sur lui-même et sur sa relation avec la nation

Xavier Darcos, ancien ministre de l'Éducation nationale et membre de l'Académie française

à franceinfo

Xavier Darcos a rappelé que Max Gallo "était un fils d'immigré très attaché à ses origines ouvrières, il est resté longtemps proche du Parti communiste puis du Parti socialiste mais c'est quelqu'un qui était passionné par l'histoire de la France (...), par sa langue." L'ancien ministre est revenu sur l'un des ouvrages de Max Gallo : "Il avait écrit un livre 'Fier d'être Français' et il s'était opposé aux lois mémorielles, à tout ce qui tourne autour de la repentance parce qu'il trouvait qu'il fallait donner à aimer la France." 

Il a décrit ce qu'il retenait de l'"homme engagé" que l'historien représentait pour lui : "Il y avait une passion de la France qui s'exprimait notamment par la passion de la langue française et de sa culture."

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