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Des archéologues méditerranéens apprennent à restaurer des mosaïques au musée de l'Arles antique

Depuis 2013, le programme Mosaikon du musée de l'Arles antique permet à des stagiaires du bassin méditerranéen de participer à des ateliers de restauration de mosaïques. Un échange des savoirs qui permet cette année à des chercheurs algériens, libanais et égyptiens d'appréhender des techniques directement applicables dans leur pays d'origine.
Article rédigé par Odile Morain
France Télévisions - Rédaction Culture
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
Le programme Moisaikon initié par le musée d'Arles antique convie des stagiaires de tout le bassin méditerranéen pour apprendre de nouvelles méthodes de conservation des mosaïques
 (France 3 / Culturebox)

Ils viennent du Liban, d'Egypte ou d'Algérie, ils sont conservateurs, archéologues ou historiens et participent tous au programme Mosaïkon. Six mois de cours théoriques et pratiques portant spécifiquement sur la conservation des mosaïques dans les musées.

Proposée par le Musée départemental d'Arles antique, la formation professionnelle permet à ces chercheurs d'enrichir leurs connaissances et d'apprendre à sauvegarder ce patrimoine fragile. 

Reportage : H. Bouyé / F. Di Cesare / J. Malet


Depuis quatre ans, le musée de l'Arles antique accueille des chercheurs pour participer à des ateliers de restauration et de conservation des mosaïques.
Les trois pays conviés à cette session, l’Algérie, l’Égypte et le Liban possèdent un patrimoine très riche et varié en matière de mosaïques. Pendant tout leur stage, les archéologues apprennent des techniques d'application précise pour la sauvegarde, la préservation et la présentation des objets. 

Ils ont travaillé sur une mosaïque du IIe siècle et découverte en France dans un mauvais état au XIXe siècle. Elle était jusqu'à présent conservée dans les réserves du Louvre. "Avec la conservatrice du Louvre on a pu faire des points techniques comme dans le réel avec tous les stagiaires qui ont pu présenter les phases d'observation et de documentation", explique Marie-Laure Courboulès, Adjointe service conservation et restauration Musée de l'Arles antique 
  (France 3 / Culturebox)

Il s'agit aussi dans ces ateliers (six mois au total) de permettre aux participants de faire face aux divers problèmes de la conservation de l’héritage mosaistique dans leurs pays respectifs. Au Liban, un programme de sauvetage est déjà lancé à Saida, dans le sud. Les stagiaires libanais vont donc, dès leur retour,  mettre en pratique leurs nouvelles connaissances. "On va pouvoir continuer le travail et peut-être restaurer toutes les mosaïques du Liban ! ", s'enthousiasme Rouba EL Khoury, la conservatrice du musée de Byblos. 

Tout au long des ateliers, les restaurateurs tissent des liens avec des professionnels dans tout le bassin méditerranéen et repartent avec une méthode adaptable à chaque mosaïque. 



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