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Tous à l’Opéra ! : deux jours pour chasser les idées reçues sur l’art lyrique

Au programme de la 11e édition de "Tous à l’Opéra !", qui débute ce samedi, une série de concerts gratuits partout en France pour mieux faire connaitre l’art lyrique au grand public. Cette année, c'est la chanteuse québécoise Marie-Nicole Lemieux qui est la marraine de l’événement.

Article rédigé par franceinfo - Jean-Baptiste Urbain
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
Marie-Nicole Lemieux, la marraine de l'opération, au Théâtre des Champs-Elysées, en 2014. (LIONEL BONAVENTURE / AFP)

"Tous à l’Opéra !" : c’est l’injonction de 21 théâtres lyriques partout en France samedi 6 mai et dimanche 7 mai. C’est la 11e édition de cette manifestation qui, l’an dernier, avait attiré 80.000 visiteurs. L’idée de Tous l’Opéra ! est d’ouvrir les portes de ces lieux de spectacle qui, parfois intimident. Au programme, des concerts gratuits mais aussi des visites des coulisses, des ateliers de maquillage, voire des cours d’initiation au chant.

Tous à l’Opéra ! : deux jours pour chasser les idées reçues sur l’art lyrique

Cette année, c’est la grande chanteuse québécoise Marie-Nicole Lemieux qui est la marraine de l’événement. Elle a lancé vendredi soir ce week-end de fête lyrique avec un concert gratuit à l’Opéra-Comique à Paris. 

"C’est bien d’ouvrir les portes de l’opéra : cet art-là a un tel côté sacré… Cela effraie tellement de gens, alors que cela ne devrait pas !", assure-t-elle. A la guerre aux clichés contre l’opéra : la contralto canadienne s’emporte d’abord contre les codes. Non, ce n’est pas réservé aux connaisseurs. Il suffit d’ouvrir son cœur. Puis Marie-Nicole Lemieux enchaîne sur une autre idée fausse : les prix.

"Il y a certes des opéras très chers. Mais on peut toujours trouver des billets abordables. Quand on compare avec les billets pour un concert de Madona ou des Céline Dion, qui eux aussi sont parfois très cher…" D’ailleurs Marie-Nicole Lemieux elle-même n’a pas connu très jeune le monde lyrique.

Un lutin, puis un Schtroumpf

Ce sont d’abord la musique et le théâtre qui ont conduit cette fille d’un bûcheron et d’une éducatrice à découvrir, plus tard, l’opéra. "Je fais de la scène depuis que j’ai 6 ans. J’étais dans une petite chorale, Les Joyeux copains, créée par une religieuse, Sœur Lambert. Mon premier personnage était un lutin. Le deuxième un Schtroumpf !" Aujourd’hui, sur les scènes du monde entier, Marie-Nicole Lemieux et sa voix grave de contralto interprète souvent des rôles d’hommes, comme sur son nouveau disque d’airs de Rossini, et même parfois… des chats.

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