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Seal électrise Jazz à Vienne avec son show à l'américaine

Très loin des soirées Jazz qui animent le Festival Jazz à Vienne depuis deux semaines, Seal a offert un vrai show à l'américaine, réglé comme du papier à musique, à son public. Très professionnel, le chanteur britannique a enchaîné pop and soul, chansons d'amour en acoustique pour terminer en apothéose sur de la Dance Music.
Article rédigé par Anne Elizabeth Philibert
France Télévisions - Rédaction Culture
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
Seal a offert un show à l'américaine au public de Vienne 
 (Anne Elisabeth Philibert)
Seal démarre son show en trombe avec l'un de ses plus grands succès des années 90, "Crazy", suivi de "Killer" sur un rytme tout aussi synthétique. Le son résonne fort dans l'amphithéâtre, il est presque saturé. Accompagné de deux claviéristes et d'un guitariste, le chanteur athlétique déboule sur scène en blouson de cuir rouge et pantalon moulant. Une première partie de spectacle énergique digne d'un vrai show à l'américaine, réglé comme du papier à musique.


Changement de registre radical au 6e morceau, Seal s'empare d'une guitare électrique puis acoustique pour interpréter des titres plus lents, des ballades doucereuses, de la "guimauve" pour certains spectateurs. Le registre de la douceur réussit depuis longtemps au chanteur britannique au registre varié entre soul et pop rock. Seal n'a jamais caché que la romance était l'une de ses sources d'inspiration préférée.

Parmi les chansons d'amour interprétées au cours de la soirée, "Every Time I'am with you" tiré de son dernier album "Seal 7" paru en 2015, "Love Divine" et "Prayer for the dying" de l'album éponyme de 2009. Et avant de reprendre le tube international "Mad World" interprété par Curt Smith de Tears for Fears et repris par Gary Jules, Seal s'adresse au public.

Le monde est fou, ne trouvez-vous pas ? Vous ici en France vous le savez trop bien. Alors que doit-on faire ? Je ne sais pas. L'amour est peut-être le remède à tout ça.

 

Vous voulez chanter ou danser ?
 

Très loin de ses reprises des grands standards des années 60 et 70 interprétés à l'origine par James Brown, Otis Redding ou Al Green, Seal gardera le contrôle jusqu'à la fin d'un concert très festif. Et c'est sur de la dance music qu'il terminera son show  avec "My Vision" et "The Right Life". En vrai show man professionnel, il poussera le public à danser, lever les mains et s'enflammer jusque dans les gradins. 

Seal sur la grande scène de Jazz à Vienne 
 (Anne Philibert)

.À l'occasion du rappel, Seal s'est offert un bain de foule sur "Life on the dance floor". Ecoutez-en un extrait. 



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