Cet article date de plus de six ans.

Musique : Ibeyi, un deuxième album comme une immense confirmation

Il y a deux ans et demi, les jumelles d'Ibeyi enflammaient le monde de la musique, et au-delà, avec un premier disque surprenant et majestueux. Depuis ce vendredi, "Ash", le successeur, est disponible. Une véritable plongée à pic dans l'univers intense, tribal et éclectique de deux jeunes femmes passionnantes.

Article rédigé par Yann Bertrand
Radio France
Publié
Temps de lecture : 1 min
Les jumelles Ibeyi ont sorti ce vendredi leur très attendu deuxième album, "Ash". (Amber Mahoney)

Il existe un mot parfait pour qualifier Ash, le très attendu deuxième album d'Ibeyi, et il n'est pas exagéré : vertigineux. Ce disque est ambitieux dans son intensité ; chaque instrument, chaque voix, chaque sample est là pour une raison.

Les jumelles racontaient leurs origines cubano-vénézuéliennes et leur adolescence il y a deux ans et demi, sur leur premier album comme une "présentation" au monde, aujourd'hui, Naomi et Lisa-Kaindé Diaz vont plus loin. "C'est le présent, notre regard sur le monde, notre vision et nos convictions", affirment-elles dans un même élan.

Cela passe, notamment, par l'utilisation des mots de Claudia Rankine, Frida Kahlo ou Michelle Obama - "The measure of any society is how it treats its women and girls", sur le titre No Man Is Big Enough for My Arms -, des exemples pour les deux artistes et des propos émancipateurs et féministes qui collent désormais aux deux surdouées de 22 ans.

Quand on fait de la musique ou de l'art, on a envie de transformer ses douleurs en beau

Ibeyi

Icônes du style, artistes d'exception recrutées par Beyoncé pour le clip de Lemonade, les jumelles d'Ibeyi ne s'encombrent pas de barrières. Leur univers et leur talent ne laissent aujourd'hui apparaître aucune limite.

"Ash", un deuxième album impressionnant pour Ibeyi

Ibeyi, Ash (XL Recordings). Album disponible. En tournée cet automne, le 24 novembre au Casino de Paris dans le cadre du festival Les Inrocks.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.