Musique : Aldebert, Grand Prix des "Enfantillages"

Cela fait presque dix ans que Guillaume Aldebert, Aldebert tout court à la scène, mène sa barque sur les flots de ce qu'il est convenu d'appeler la chanson pour "jeune public". Alors ce Grand Prix Sacem du répertoire jeune public qui lui sera remis ce lundi soir à Paris, dans le cadre d'une cérémonie à la Salle Pleyel, il le prend bien volontiers : "Je n'ai jamais eu de récompense dans le métier, c'est quelque chose qui donne du crédit à cette aventure".

Et il y a de quoi avoir le vertige : ses deux premiers Enfantillages se sont vendus à plus de 200 000 exemplaires, le troisième est sorti en septembre dernier, ses tournées se font à guichets fermés, les Zénith s'offrent à lui... Une star avant tout musicien, avide de raconter des histoires. Et il se félicite que "les parents se connectent avec leurs enfants" autour de sa musique.

C'est un boulot dans lequel les gens vous sourient et vous applaudissent quand vous arrivez au boulot, c'est quand même très rare

Guillaume Aldebert

Les attentats, la condition animale, sur Enfantillages 3 Aldebert se fait plus grave parfois, convaincu que les enfants ultra-connectés ont la capacité de comprendre. Il s'amuse beaucoup aussi, avec des invités comme Gaëtan Roussel, Grand Corps Malade, Mathias Malzieu, Olivia Ruiz ou Tété. Heureux de faire un métier dans lequel "les gens vous sourient quand vous arrivez au bureau". Et pour un artiste qui vient de remplir douze fois la Cigale à Paris au début du mois, cela fait beaucoup de sourires.

Aldebert, Enfantillages 3 (Sony Music/Jive Epic). Album disponible.

Les Grands Prix Sacem, lundi soir à la Salle Pleyel (Paris).