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Festival de Baalbeck au Liban : "une magie qui n'existe nulle part ailleurs"

Au Liban, le célèbre festival de Baalbeck affiche presque complet ce weekend. Délocalisé partiellement depuis deux ans à Beyrouth pour des raisons de sécurité, il doit à nouveau prendre place durant un mois dans le site archéologique de la ville classé au patrimoine mondial de l’UNESCO.
Article rédigé par Hélène Bourgon
Radio France
Publié
Temps de lecture : 1 min
  (3.000 spectateurs ont assisté à la soirée d'ouverture du festival de Baalbeck, de retour dans la cité archéologique libanaise  © REUTERS | Jamal Saidi)

Cette année le spectacle d'ouverture du festival de Baalbeck a été composé par 20 grands artistes libanais dont Ibrahim Maalouf. Son nom :"Ilik Ya Baalbak ", c'est-à-dire "À toi Baalbeck ", en hommage à cette ville mythique.

"Il y a une magie dans cet endroit que je n'ai retrouvée nulle part ailleurs" - reportage d'Hélène Bourgon au festival de Baalbeck

Des combats à quelques kilomètres de là

A quelques kilomètres de là, dans les montagnes du Qalamoun, frontalières avec la Syrie, les combats se poursuivent et débordent parfois au Liban. A l'aube de ses soixante ans, le festival est donc un défi pour ses organisateurs et sa présidente, Nayla de Freige  : "C'est une ville qui est un peu abandonnée par le tourisme. On a eu des difficultés à organiser notre fesitval l'année dernière. On a pu faire trois soirées et puis il y a eu la bataille d'Arsal. On a eu des soldats qui ont été enlevés, donc on a du arrêter, déplacer certains spectacles, en annuler d'autres."

Mais cette année, c'était différent : " On avait une foi réelle qu'on pourrait être à Baalbeck cette année. C'est juste essayer de ne pas se laisser impressioner par les ondes négatives, dire qu'on est là, qu'on ramène la paix. "

 

3.000 spectateurs au rendez-vous 

L'armée est déployée en nombre aux abords du festival; Les 3.000 personnes attendus étaient au rendez vous hier soir, devant la scène déployée au pied du temple de Bacchus. Parmi les artistes, le jeune trompettiste franco-libanais Ibrahim Maalouf : "j'ai eu envie d'écrire un hymne à Baalbeck ".

 

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