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Les vingt-deux poèmes des "Cahiers de Douai" du jeune Arthur Rimbaud mis en musique et en images avec vingt-deux personnalités

Un projet collaboratif imaginé pour célébrer les 150 ans de ce recueil écrit par Rimbaud à 16 ans lors de ses fugues dans la ville nordiste.

Article rédigé par Stéphane Hilarion
France Télévisions - Rédaction Culture
Publié
Temps de lecture : 1 min
Charlélie Couture chante Rimbaud (CAPTURE D'ÉCRAN FRANCE 3)

Et parmi eux Charlélie Couture qui a choisi de "chanter" La Maline l’un des vingt-deux poèmes qu’Arthur Rimbaud écrivit adolescent lors de ses deux fugues à Douai en 1870. Comme lui, Brigitte Fossey, Sansévérino, HK ou encore Jacque Bonnafé, ont accepté de participer à ce projet collaboratif imaginé par le SMAC (Service mobile d’animations culturelles) qui prépare le 150e anniversaire de la venue de Rimbaud à Douai.

Vingt-deux poèmes et vingt-deux clips actuellement en tournage dans la région et notamment au château de Bernicourt à Roost-Warendin avec donc le musicien mais aussi poète Charlélie Couture, en costume d’époque.

Charlélie Couture chante Rimbaud
Charlélie Couture chante Rimbaud Charlélie Couture chante Rimbaud

Les Cahiers de Douai

Les vingt-deux poèmes du recueil baptisé Les Cahiers de Douai, ou encore Recueil Demeny, ont été écrits par Rimbaud en 1870 lors de ses deux fugues dans la ville nordiste. A la fin de son second séjour et avant d'être ramené une nouvelle fois chez sa mère à Charleville, il les rassembla en deux liasses manuscrites de quinze et sept poèmes qu’il déposa chez Paul Demeny, poète et éditeur douaisien, avec l'espoir d’être publié. Mais il ne le fut pas.

L’année suivante, le jeune Rimbaud écrivit à Demeny : "Brûlez, je le veux, et je crois que vous respecterez ma volonté comme celle d'un mort, brûlez tous les vers que je fus assez sot pour vous donner lors de mon séjour à Douai". Demeny n’en fit rien. Les vingt-deux poèmes restèrent au fond d’un tiroir et ne furent retrouvés que dix-sept ans plus tard.  

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