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#JournéeDesDroitsDesFemmes Un clip tout neuf pour "Les passantes" de Georges Brassens signé Charlotte Abramow

"Les Passantes", une chanson dans laquelle Georges Brassens disait son amour des femmes il y a plus de quarante ans, a désormais un clip officiel tout neuf. Réalisée à l'occasion de la Journée de la femme, cette vidéo à la fois poétique, émouvante et souriante, est une ode à la femme signée de la jeune Charlotte Abramow.
Article rédigé par Laure Narlian
France Télévisions - Rédaction Culture
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
L'un des tableaux du clip de Charlotte Abramow pour "Les Passantes" de Georges Brassens.
 (Charlotte Abramow)

Réinjecter de la modernité dans un texte du patrimoine

C'est Universal qui a invité la jeune photographe et vidéaste belge à s'emparer de ce poème écrit par Antoine Pol et mis en chanson par Georges Brassens en 1972. Charlotte Abramow, 24 ans, déjà aux manettes des deux premiers clips délicieux de la prometteuse chanteuse Angèle ("La loi de Murphy" et "Je veux tes yeux"), réussit un nouveau sans-faute.

"Je veux dédier ce poème/A toutes les femmes qu'on aime/Pendant quelques instants secrets/A celles qu'on connaît à peine/Qu'un destin différent entraîne/Et qu'on ne retrouve jamais", chante Georges Brassens dans "Les Passantes". Avec ses visuels très pop et colorés, Charlotte Abramow commence par réinjecter de la modernité à cette chanson du patrimoine.

Elle s'attèle ensuite, par petites touches drôles et poétiques, à aller plus loin en donnant à voir les femmes dans tous leurs états et toute leur diversité. Elle montre ainsi une succession de vulves stylisées, les rides, les règles, la cellulite, une façon de dégommer quelques diktats et autres tabous en montrant ce que la société refuse de voir du corps des femmes.

"Une ode à la liberté et à la diversité" des femmes

"J’ai imaginé cette vidéo comme un poème visuel. Une ode à la femme, à leur liberté et à leur diversité. A tous types de corps, tous types de métier. Montrer qu’il ne doit pas y avoir de barrière pour la femme, un être humain avant tout.", explique Charlotte Abramow.

A chaque couplet, ses images répondent, souvent de façon métaphorique  - une jeune femme se débat dans une boîte lorsque Brassens évoque les femmes déjà prises et vivant des heures grises, alors qu'une femme aux cheveux blancs danse magnifiquement lorsqu'il est question des soirs de lassitude où les fantômes du souvenir peuplent la solitude.

On y croise des chanteuses, boxeuses, actrices, photographes, journalistes, jeunes ou âgées, grandes ou petites, fluettes ou fortes, noires ou blanches, rousses ou brunes. Toutes sont belles, fortes, dignes et touchantes. Espérons que le regard de Charlotte Abramow résonne au-delà de la Journée de la femme.

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