Cet article date de plus de dix ans.

La vibrante Tokyo fashion week en images

Article rédigé par Corinne Jeammet
France Télévisions - Rédaction Culture
Publié Mis à jour
Lancée il y a 10 ans, la fashion week de Tokyo a rassemblé 50 créateurs en quasi-totalité japonais du 13 au 19 octobre 2014. Ces jeunes designers, peu connus, très bons en mode masculine, ont présenté des looks exubérants inspirés de l'univers du manga, du kawaï, des tenues traditionnelles ou avant-gardistes. Si Tokyo ne peut rivaliser avec Paris, la vibrante capitale reste une pionnière en Asie !

AFPBB / AFP

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  (YOSHIKAZU TSUNO / AFP)
  (TORU YAMANAKA / AFP)
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La créatrice Tamae Hirokawa, passée chez Issey Miyake, a présenté pour sa marque Somarta des combinaisons de dentelles et broderies, épousant totalement le corps, telles une seconde peau. Immobiles, les mannequins posent devant l'oeil des invités qui déambulent sur un chemin recouvert de copeaux de bois. La créatrice revisite aussi le kimono, pour en faire des robes sans manches à la ceinture ornée de plumes.
 (YOSHIKAZU TSUNO / AFP)
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Dans ce défilé mixte survitaminé, les couleurs clashent, les imprimés léopards ou sinusoïdaux côtoient le lamé et le tulle semé de paillettes. Les inscriptions "Master" ou "Queen" se déclinent sur des tuniques sans manches inspirées de pulls de cricket, ou sur un châle saumon. Une tête grimaçante de lutin maléfique, répétée à l'infini, décore un manteau ou une robe t-shirt. 
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Chez Dresscamp, les hommes sont chaussés de bottes à franges, de souliers à bride avec chaussettes montantes et coiffés de casquettes hautes. Le short s'accompagne de mi-bas. Dans ce défilé mixte survitaminé, les couleurs clashent, les imprimés léopards ou sinusoïdaux côtoient le lamé et le tulle semé de paillettes. Les inscriptions "Master" ou "Queen" se déclinent sur des tuniques sans manches inspirées de pulls de cricket, ou sur un châle saumon. Une tête grimaçante de lutin maléfique, répétée à l'infini, décore un manteau ou une robe t-shirt. 
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Pour sa première collection pour Hanae Mori, le créateur Yu Amatsu a repris le symbole du papillon qui caractérise la marque créée par la couturière japonaise. Il apparaît imprimé sur des robes soyeuses, sur des broderies aux tons pastel, en transparences sur un pantalon sombre.... Sa forme est évoquée par des pans de tissus qui flottent à l'arrière d'une robe fluide, comme des ailes. Le défilé s'est tenu en présence de la fondatrice, Hanae Mori, qui fut la première femme japonaise à présenter des collections à Paris et New York, a fait partie de la chambre syndicale de la haute couture, et notamment réalisé la robe de mariée de la princesse Masako. Le createur japonais de 35 ans juge que le rendez-vous de Tokyo est "un rassemblement de brillants artisans". "Mais le problème est que nous sommes parfois un peu renfermés, nous avons du mal à nous ouvrir sur le monde", regrette le jeune homme, qui comme la plupart des designers japonais, s'exprime peu en anglais. 
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