"Elle me pousse dans les escaliers et là je me retrouve encerclée par trois meufs d'1m95, 42 kilos (…) Je comprends rien à ce qu'il se passe, rien, que dalle, wallou"Marie S'infiltre, de son vrai nom Marie Benoliel a fait parler d'elle cette semaine. La comédienne a raconté à Brut chaque petit détail de son incruste sur le podium du prestigieux défilé Chanel. Quelques jours auparavant, en pleine fashion week, elle avait déjà sévi lors du défilé Etam. "Le défilé Etam s'est tellement bien passé qu'on me soupçonne d'avoir truqué l'événement", s'amuse la jeune femme.Mais pour Chanel, l'enjeu n'est pas le même. Invitations, passeport, visa diplomatique… Les conditions pour voir le spectacle de la renommée maison de haute-couture sont sévères. "On commence à inventer moult mythos pour pouvoir entrer dans cet endroit réservé à la haute société", raconte la comédienne. In fine, Marie S'infiltre accomplit sa première mission : elle entre dans le grand palais.Une évacuation muscléeAprès son incruste, Marie S'infiltre s'est fait évacuer par la top-modèle Gigi Hadid. "Je me retrouve donc en face de cette femme charmante que je ne connaissais point, ni d'Ève, ni d'Adam, qui m'a parlé avec une agressivité sans nom (…) on m'a traitée de femme de bas étage", se souvient-elle.Alors qu'elle se retrouve encerclée par plusieurs mannequins qui essaient de lui prendre son téléphone, la comédienne se met à hurler. "J'ai montré un peu qui était la Française en moi", lance Marie S’infiltre. Après une négociation ardue avec la sécurité, l'actrice a finalement pu s'extirper du défilé.Tout le monde fait la gueule (…) prend cet air déprimé parce que c'est plus cool.Marie S'infiltreà Brut.Les raisons de cette incruste ? "C'est le milieu qui se prend le plus au sérieux au monde", rappelle Marie Benoliel. "On parle de vêtements, on parle de choses sympathiques, on parle d'un milieu artistique où on s'éclate et tout le monde fait la gueule", conclut-elle.