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Fashion Week hiver 2020-21 : Natacha Ramsay-Levi pour Chloé offre une réflexion sur la féminité en invitant trois artistes à participer à son show

Après Maria Grazia Chiuri pour Dior qui s'est attaqué aux stéréotypes patriarcaux, la créatrice Natacha Ramsay-Levi pour Chloé propose une réflexion sur la féminité. 

Article rédigé par franceinfo Culture avec AFP
France Télévisions - Rédaction Culture
Publié
Temps de lecture : 2 min
Chloé pap automne-hiver 2020-21 à la PFW, le 27 février 2020 (IK ALDAMA / IK ALDAMA)

Natacha Ramsay-Levi, directrice artistique de la maison française Chloé, a associé poésie, peinture et sculpture à sa réflexion sur la féminité, en collaboration avec trois femmes artistes : Marion Verboom, Rita Ackermann et Marianne Faithfull

"L'idée était de montrer une partie du processus (créatif qui accompagne la confection des vêtements) ce qu'il m'inspire tout le temps", a déclaré Natacha Ramsay-Levi après le défilé automne-hiver 2020-21 du 27 février, ajoutant que la collection explore "l'identité de la femme" qui bouge. Marianne Faithfull par exemple "n'est jamais là, on l'attend, elle n'a peur de rien, c'est beau et inspirant", souligne la créatrice de Chloé.

Piliers dorés et tableaux des années 1990

La top Kaia Gerber, en longue robe-chemise beige chaussures surmontées de chaussettes, a ouvert le défilé, en évoluant autour de sculptures dorées en forme de colonnes de la Française Marion Verboom, alors qu'on entendait la voix de la chanteuse anglaise Marianne Faithfull lire des poèmes anglais du 19e siècle.

Les cinq colonnes d'or ont été conçues pour l'exposition 2019 "nfinite Sculpture au Palais des Beaux-Arts de Paris. Traités avec une patine dorée vieillie, ces piliers mêlent éléments gréco-romains et éléments de la nature. Cette installation, intitulée Tectonies, sera exposée au Calouste Gulbenkian Museumin de Lisbonne au Portugal du 24 avril au 7 septembre 2020.

Les motifs issus de tableaux des années 1990 de Rita Ackermann, artiste hongroise et américaine dont l'oeuvre s'inspire de la culture urbaine underground, orne les tenues, sacs et accessoires, telles une robe et une écharpe portées par la mannequin star Bella Hadid avec un manteau beige classique.

Chloé pap automne-hiver 2020-21 à la PFW, le 27 février 2020 (IK ALDAMA / IK ALDAMA)

L'esthétique des années 70 liée à la libération des femmes

L'ancienne muse de Mick Jagger et interprète de l'album Broken English, qui participe régulièrement aux événements de la maison parisienne, était au premier rang, à côté de l'actrice américano-britannique Siena Miller, la comédienne française Isabelle Huppert et la papesse de la mode Anna Wintour.

Pantalons flare (évasé en bas), taille soulignée par une large ceinture en cuir, cols roulés ou pelle à tarte, robes en patchwork : la créatrice de Chloé puise aussi dans l'esthétique des années 70 liée à la libération des femmes. Des robes longues fluides mettant en valeur la silhouette apportent une touche romantique à cette collection automne-hiver 2020-2021.

Chloé pap automne-hiver 2020-21 à la PFW, le 27 février 2020 (VICTOR VIRGILE / GAMMA-RAPHO)

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