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En images Neuf looks inspirants de la Paris Fashion Week féminine printemps-été 2020

Article rédigé par Corinne Jeammet
France Télévisions - Rédaction Culture
Publié Mis à jour

Retour en images sur les looks féminins du printemps-été 2020 vus sur les podiums de la semaine parisienne du 23 septembre au 1er octobre 2019. 

Neuf jours de Fashion Week, neuf looks inspirants repérés sur les catwalks des 75 défilés.

Guy Laroche printemps-été 2020, à la Paris Fashion Week, le 25 septembre 2019.  (PIERRE TEYSSOT / MAXPPP)
Anrealage printemps-été 2020, à la Paris Fashion Week, le 25 septembre 2019.  (ECO CLEMENT / MAXPPP)
Victoria/Tomas printemps-été 2020 L’inspiration est toujours Paris. Mais cette saison en s’inspirant des touristes qui sont toujours très apprêtés lorsqu’ils viennent, même pour se promener simplement dans les rues de la capitale. Cet aspect des touristes est mis en confrontation avec le style de la vraie parisienne qui elle s’habille toujours très simplement dans « l’effortless » qu’on connait. Ils ont joué avec ce contraste pour la SS20 (l’été étant la saison où les touristes affluent !)
Cette opposition est mélangée à la vision des étrangers, très cliché de Paris, alors que notre paris réel a une toute autre réalité, avec des quartiers très différents et des cultures très différentes, ce n’est pas que le paris des cartes postales. La collection est donc comme un mixe entre les touristes présents, les parisiens qui y vivent, et les étrangers qui ont cette image fantasmée de la ville: C’est une collection sur un paris moderne et ouvert. (CINDY VOITUS / HANS LUCAS)
Défilé Léonard printemps-été 2020, à la Paris Fashion Week, le 27 septembre 2020 (THOMAS SAMSON / AFP)
Pour le printemps-été 2020, Lutz Huelle explique "Bien que je vive à Paris depuis plus de 20 ans, je me suis toujours inspiré de l'idée d'un communauté mondiale, s'habiller sans règles ni idées préconçues, un mélange de styles et de genres. En revenant de la trêve estivale, j’ai soudain ressenti une joie profonde de retourner dans cette ville, pensant combien j’ai pris Paris pour acquis toutes ces années, en oubliant à quel point cet endroit est magnifique, et sentant à quel point ces derniers temps, il est devenu un véritable sanctuaire. Donc, cette collection est à propos de Paris - une sorte d'élégance facile et charmante, une idée de s'habiller avec soin ainsi que joie, de bien paraître à toute heure du jour ou de la nuit: Les robes et les jupes tombent de la taille dans une ligne fluide. La même forme est coupée comme une cape en taffetas de coton technique et en soie, porté avec un pantalon de cigarette la nuit ou une chemise en coton le jour.Une veste de baseball est taillée dans des taffetas roses et se porte avec une jupe de pouf en costume 2 pièces. Les manteaux en damier ou en gabardine de coton ont une ligne d'épaule exagérée et des manches courtes, rendant la taille minuscule. Les vestes en denim sont coupées en trench-coat à l’aide de gabardine de coton beige ou bleu marine, ou ont ajouté des colliers en tulle froncé. Le même tulle est utilisé pour couper les manches des chemises de lanterne de l’hiver dernier, ce qui les rend plus légers et plus dramatiques. Enfin, les pantalons et les jupes en tulle à pois sont portés sous les manteaux et les robes ou sur les chemises, ajouter de la légèreté et un aperçu de la jambe aux looks de tous les jours. (DOMINIQUE MAITRE/WWD/REX/SIPA / SHUTTERSTOCK)
 Shiatzy Chen printemps-été 2020, à la Paris Fashion Week, le 30 septembre 2019.  (CHRISTOPHE ARCHAMBAULT / AFP)
Pour le printemps-été 2020, Louis Vuitton (THOMAS SAMSON / AFP)
Pour le printemps-été 2020,  Junko Shimada s’inspire du tube Madame Butterfly de Malcom McLaren. Hymne expérimental inspiré de l’opéra de Puccini, mélangeant les genres et les influences, cette nouvelle collection en reprend les codes. Colorée, exotique, fleurie Junko Shimada surfe sur les imprimés évoquant ou inspirant des sensations, des visions voisines de celle d’un état psychédélique. C’est dans cet éden végétal que le papillon, représenté par l'étoile Marie Agnès Gillot, entourée de mannequins déambulant de pièces en pièces, d’autres se languissant au pied d’un arbre, éclot tel une femme assumée, sensuelle, douce mais forte à la fois. La plus parisienne des japonaises avec l’artiste Cyprien Chabert a recrée une nature aussi luxuriante que réjouissante ou des plantes et fleurs de tous les continents, viennent caresser d’un voile de tulle, effleurer d’un souffle d’organza, réchauffer d’une maille ou protéger d’un piqué de coton. Des blancs éclatants en manteaux sur de longues robes de jersey gris. Des débardeurs de paillettes en or se posent sur des tenues de bal aussi légères que le battement d’aile d’un papillon. Des tailleurs chevronnés chocolats, bronzes, caramels et bleus. Ces créations affutées pour être dépareillées, revisitées, détournées ou fusionnées sont tel un opéra RnB des années 80 ! (QUENTIN CHAMARDBOIS)
Pour le printemps-été 2020, Courrèges a présenté sa collection au canal Saint-Martin avec une performance a cappella de Lafawndah. Entre affranchissement et héritage, la marque propose des vêtements d’extérieur fonctionnels, des patchworks de textures et de couleurs, des mailles futuristes réalisées dans un tricotage osant l’orange et le noir et blanc. La fluidité du vichy est mouchetée de cercles et côtoie des ensembles et des pièces courtes, certaines lacérées avec des découpes. Côté matières, la marque, qui a lancé l’initiative Fin Du Plastique, s'est engagé à cesser l’utilisation de matières plastiques issues du pétrole. Elle a donc remplacé le matériau le plus iconique de la maison, le vinyle texturé : "Nous avons découvert un vinyle révolutionnaire à base d’algues, qui nous permet d’utiliser dix fois moins de plastique".   (VIANNEY LE CAER/AP/SIPA / SIPA)

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