Fashion Week : plongée dans la douceur de la mer avec Junko Shimada
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![Junko Shimada printemps-été 2017, à Paris
(FRANCOIS GUILLOT / AFP)](https://www.francetvinfo.fr/pictures/a4ElUVDU5HHa6Kgr5CR2WbfCpHs/111x0:1889x1000/432x243/2019/04/12/000_gt88m.jpg)
La créatrice japonaise qui crée "une mode intemporelle loin du diktat des tendances" propose une garde-robe fraïche qui peut se porter quand on le souhaite. Ici, les rayures et les lignes droites de muent en oscillations évoquant le mouvement des vagues, la transparence se mêle à la brillance comme dans les fonds marins tandis que le lin côtoie le satin et les sequins.
"Créer une mode intemporelle loin du diktat des tendances, c’est exactement mon souhait"
Depuis longtemps Junko Shimada clame : "Aujourd'hui mieux qu'hier et demain moins qu'aujourd'hui ! Je n’aime pas regarder dans le passé". À l'heure ou toutes les maisons exploitent leur patrimoine pour faire parler d'elles, la créatrice japonaise se moque de posséder des archives. "Mon style est toujours le même, c’est la forme qui change", argumente celle qui se joue des tendances pour créer des collections intemporelles à la signature singulière.![La créatrice Junko Shimada au final de son défilé été 2017, à Paris
(FRANCOIS GUILLOT / AFP)](https://www.francetvinfo.fr/pictures/Yz0tK0LYDbbrnrrkzjzQhTnCr5o/fit-in/720x/2019/04/12/000_gt88y.jpg)
Paris, Junko Shimada en a toujours rêvé. "Adolescente, cette ville représentait l’esthétique de la Nouvelle Vague mais surtout la liberté de ne pas entrer dans le carcan japonais." Après des études à l’Institut Sugino Gakuen Dressmaker de Tokyo, elle s’offre un voyage de trois mois à la découverte de la capitale de la mode. Elle s’y s’installe en 1968. De ses premières années, elle se rappelle les terrasses des cafés, le total look jean de Roy Lichtenstein, le mariage de Loulou de la Falaise ou ses débuts en 1970 dans le bureau de style Mafia pour lequel elle dessinait, sans parler un mot de français. En 1975, elle rejoint la maison Cacharel pour se charger du prêt-à-porter enfant et de l’homme. "J’y ai appris le casual wear, raffiné et facile à porter. Cette obsession ne m’a jamais quittée. " 5 ans plus tard, cette passionnée du jean se rend aux Etats-Unis pour se faire embaucher par Levi’s. Mais un financier japonais la contacte pour lancer sa collection.
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