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Cinéma : le Paris des années 20 reconstitué dans "Les Animaux fantastiques 2"

Pour le deuxième épisode de ce film de l'univers Harry Potter, la trame se déroule dans le Paris des années 20. 

Article rédigé par franceinfo, Thierry Fiorile
Radio France
Publié
Temps de lecture : 2min
Dans Les Animaux fantastiques 2, Jude Law campe le rôle de Dumbeldore. (WARNER BROS. FRANCE)

C'est le grand jour pour les fans d'Harry Potter. Ce mercredi 14 novembre sort Les crimes de Grindelwald, les animaux fantastiques de David Yates. Dans ce deuxième épisode, Dumbledore est interprété par Jude Law. Il est encore un jeune professeur de magie. 

Pour d'obscures raisons, il ne peut pas mener le combat contre le mal qu'incarne à merveille Johnny Depp dans le rôle de Grindelwald. C'est donc le jeune Norbert Dragonneau, aidé par des animaux fantastiques, qui est envoyé à Paris pour sauver le monde. Un monde qui ressemble beaucoup à celui de la montée du nazisme.

Une reconstitution précise

Ce Paris magnifié, avec son ministère de la magie, ses cartes, ses affiches et son cirque a en grande partie été créé par un duo de graphistes qui travaille sur la franchise depuis les débuts d'Harry Potter. Ils commencent toujours par des recherches historiques, fouillent les marchés aux puces, dessinent à la main, font des collages. "Les cartes graphiques dans les années 20 étaient tellement bien faites, peintes à la main, si belle. Essayer des les imiter était un sacré défi parce que c'était vraiment une belle période. Quand on est allé au marché aux puces, (...) on est resté 12 heures", reconnaît le graphiste Édouardo Lima.

Cette façon de travailler, complétée par les équipes d'effets spéciaux, est une marque de fabrique depuis les débuts d'Harry Potter. Il y a, dans ces films, beaucoup de décors, mais pour les acteurs, c'est un vrai confort, bien plus inspirant que de tourner sur un fond vert. Pour Mirophora Mina, ce mélange entre le travail manuel et la technologie est une évidence : "Dans tous les films Harry Potter, quand vous allez sur le plateau, vous y voyez du vrai bois, des vrais pierres, des rues magnifiques. C'est du cinéma vieille école, cela créé une vérité et après vous apportez de la technologie pour de merveilleux effets spéciaux."

Zoë Kravitz et Johnny Depp dans "Les Animaux fantastiques : Les crimes de Grindelwald" de David Yates (JAAP BUITENDIJK/WARNER BROS. ENTERTAINMENT INC)

Les crimes de Grindelwald est une réussite esthétique. Mais avec autant de personnages nouveaux et un filon sur-exploité, la magie des débuts n'agit pas autant. J.K Rowling, qui est évidemment encore au scénario, abuse du manichéisme de son histoire. Finalement, ce sont les spectateurs qui n'ont pas encore vu les films Harry Potter qui apprécieront le plus ce film.

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