A Metz, une enseignante utilise "Harry Potter" pour faire aimer le latin à ses élèves
Véronique Bejot, enseignante au collège Georges de La Tour à Metz (Moselle), a décidé d'utiliser la saga "Harry Potter" car son auteure J.K. Rowling "est une fan de latin" et que cela se retrouve dans ses ouvrages.
Pour faire aimer le latin à ses élèves de 5e, une enseignante du collège Georges-de-La-Tour à Metz (Moselle) a décidé d'utiliser la saga Harry Potter, rapporte France Bleu Lorraine Nord, lundi 12 mars. En étudiant notamment le nom des bons et mauvais sorts de magie, comme "expelliarmus" et "endoloris", Véronique Bejot n'a pas fait les choses à moitié.
Celle qui a lancé l'expérience à la rentrée 2017-2018 a commencé par faire des tests auprès des élèves pour les placer dans des "maisons", des groupes d'élèves comme dans l'école d'Harry Potter. "Au cours suivant, je leur ai donné une lettre pour leur dire qu'ils étaient intégrés à l'école 'Mythologica', raconte-t-elle. J'ai créé trois maisons qui sont en relation avec le latin. Chacun ensuite par ses notes, ses actions gagne des points et lorsqu'un élève fait quelque chose de moins bien, lorsqu'il a une mauvaise note, il fait perdre des points à sa maison."
Une saga truffée de références au latin
Dans son objectif de rendre le latin passionnant alors que cette langue ancienne a la réputation d'être ardue, Véronique Bejot est bien aidée par J.K. Rowling, l'auteure, qui "est une fan de latin". "D'ailleurs, elle a fait traduire tous les livres Harry Potter en latin. Quand on lit les livres, on s'en rend compte tout de suite, on retrouve des créatures et des noms, les sorts sont basés sur le latin. Il y a vraiment un lien évident entre les deux", explique l'enseignante à France Bleu Lorraine Nord.
Et cela fonctionne auprès des élèves. "C'est comme si on vivait dans Poudlard", explique une collégienne. Trois autres ajoutent : "Je dirais que Harry Potter, c'est un petit plus et c'est ça qui nous donne vraiment envie de venir en cours de latin. On a toujours envie d'y aller, ce n'est pas une contrainte." Même ceux qui s'étaient inscrits dans cette matière à reculons sont conquis : "Au départ, je ne voulais pas trop en faire et je pense que j'aurais regretté d'avoir fait latin sans cette idée."
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