L'Europe sauvera-t-elle Lone Ranger ?

After earth , Pacific rim , White house down ; aujourd'hui Lone Ranger : les uns après les autres, les studios hollywoodiens voient leurs "gros" films faire pschitt au box-office. Certes, il y a quand même des spectateurs dans les salles, mais ces superproductions ont coûté tellement cher que les recettes se révèlent nettement insuffisantes. Le budget de Lone Ranger est estimé à 250 millions de dollars ; il n'en a rapporté que 80 millions en un mois aux Etats-Unis.

Le système de production est-il en fin de course ? Oui, prédisait récemment Steven Spielberg, inventeur du blockbuster de l'été avec Les dents de la mer en 1975. Faux, lui répond Jerry Bruckheimer, le producteur pour l'instant malheureux de Lone Ranger : "Depuis 40 ans que je suis producteur, j'entends dire que c'est la fin. Et on est toujours là, à faire des films ".

Malgré du grand spectacle, drôle et mené tambour battant, le côté Pirates des Caraïbes version Far West de Lone Ranger a sans doute lassé un public en quête de nouveauté. Le film est sous-titré "Naissance d'un héros". Mais vu ses piètres résultats, ce héros-là n'aura pas l'espérance de vie du pirate Jack Sparrow...