Tradition : portrait de Coralie Desnoyers, bouilleuse de cru ambulante
Ce matin-là, Coralie Desnoyers, bouilleuse ambulante, s’est posé en pleine campagne avec sa drôle de machine : un alambic. Elle est l’une des dernières bouilleuses ambulante de France. Avant de fabriquer de l’eau-de-vie, il faut réveiller la vieille machine. "On va chauffer un volume d’eau pour produire de la vapeur dont je vais me servir pour chauffer toute la matière première", détaille-t-elle. Coralie va ainsi transformer le reste des vendanges d’un viticulteur en eau-de-vie.
Une pratique disparue dans les années 50
Les bouilleurs ambulants remontent au XXe siècle. Ils étaient des milliers mais la pratique s’est perdue dans les années 50. Aujourd’hui, à peine une poignée, dont une dizaine de femmes, fait perdurer le métier, qui est tout de même très physique. Après une demi-heure de chauffe, la précieuse eau de vie, à 60 degrés d’alcool, commence à couler. Coralie a tout appris de son père sans qui elle n’aurait jamais pu se lancer.
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