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"Planes 2", un retour tout feu tout flamme

Moins d'un an après la sortie du premier "Planes", voici un nouvel épisode de la saga Disney, toujours inspirée de l'univers de Cars. On quitte cette fois l'univers de la compétition pour découvrir celui des avions qui combattent les feux de forêts. Sans surprise mais spectaculaire.
Article rédigé par Pierre-Yves Grenu
France Télévisions - Rédaction Culture
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2 min
Scène de "Planes 2"
 (The Walt Disney Company France)
La note Culturebox
3 / 5                  ★★★☆☆

Film d'animation de Roberts Gannaway – Avec les voix de Fred Testot et Audrey Lamy pour la version française. – Versions en 2D et 3D selon les salles - Durée : 1h24 – Sortie : 23 juillet 2014

Synopsis : Dusty, encore tout auréolé de ses titres de champions, apprend que son moteur est endommagé et qu'il ne pourra plus jamais participer à une compétition aérienne. Résigné, il finit par accepter ce coup du sort et décide de rejoindre l'équipe des pompiers du ciel qui surveillent le parc national de Piston Peak. Il va devoir affronter un incendie terrible.
Ça n'a pas traîné. Un an après la sortie du premier "Planes", le second est déjà sur les écrans. Inutile de dire que Disney avait anticipé le succès de ce qui constitue désormais une série, mettant en chantier un nouvel opus bien avant la sortie du premier.

"Planes 1", sans être dépourvu de qualités (et qui a connu un succès prévisible : 1,6 million d'entrées en France), nous avait déçus par sa faible prise de risque. Dérivé de "Cars", "Planes" s'était coulé dans le moule, avec une intrigue et, surtout, des personnages assez voisins.
  (The Walt Disney Company France)
Cette fois, l'histoire a le mérite d'être plus surprenante. Après la course autour du monde, voici donc l'univers des "avions-pompiers" et des feux de forêts. Pour l'occasion, les studios Disney ont inventé "Piston Peak ", une gigantesque et magnifique forêt inspirée des grands parcs américains, du Yosemite notamment. Un niveau de détails assez exceptionnel : l'équipe de Bob Gannaway y a intégré de véritables espèces végétales, comme des pins lodgepole, des cèdres blancs de Californie ou des séquoias géants… Ce monde virtuel se déploie sur 20 kilomètres de long et 6,5 de large, autour d'une vallée encaissée. Un régal de précision et d'esthétique.
Rostie, écarté des compétitions pour "raisons de santé (sa boîte de vitesse a pris un sérieux coup de vieux et menace de rendre l'âme), entreprend donc une reconversion chez les soldats du feu, dont le film ne cesse de saluer le travail extraordinaire. Les scènes d'incendie et d'intervention des avions porteurs d'eau sont très réalistes et assez époustouflantes. On en prend plein les yeux !

Inévitablement, on devine très vite l'issue du film, qui fait appel aux ressorts habituels, telle la présence du vétéran de service, Blade Ranger, un instructeur bourru qui se révèle un grand cœur, et dissimule une blessure… Sentiment de déjà vu ? C'est tout à fait le profil de Doc Hudson dans "Cars" ou de Skipper dans "Planes"… En revanche, le personnage de Dipper, bombardier d'eau et amoureuse transie de Dusty, joliment doublée par Audrey Lamy, apporte une touche de fraîcheur.
  (The Walt Disney Company France)
On retient au final le grand spectacle assez réjouissant offert par ce deuxième "Planes" et ses vertus pédagogiques. Les ballets des Canadair, chaque été, les feux de forêts et leurs conséquences tragiques n'auront plus de secrets pour les jeunes spectateurs du film. C'est toujours ça de pris.

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