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"Phantom of the Paradise" : le chef d'oeuvre de Brian de Palma fait son retour en Blu-Ray

Phantom of the Paradise, l'oeuvre culte de Brian de Palma, ressort ce mercredi en Blu-Ray. Le film rock sorti en 1974 est toujours aussi transgressif.

Article rédigé par franceinfo - Laurent Valière
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
Phantom of the Paradise (Harbor Productions)

L'oeuvre culte de Brian de Palma, Phantom of the Paradise, ressort mercredi 12 avril en Blu-Ray. Le film rock du réalisateur de Scarface et des Incorruptibles, sorti en 1974, n'a pas pris une ride.

Phantom of the Paradise est avant tout l'histoire d'une vengeance pour Brian de Palma. Lors de la sortie de son film d'horreur Sisters, qui a reçu un bon accueil, il a vécu l'enfer lorsque le studio a remonté son film sans lui demander son avis. Dans Phantom of the Paradise, il va raconter l'histoire d'un musicien qui se fait déposséder de son œuvre par un producteur démoniaque dénommé Swan.

Masque d'oiseau

Avec son mythique masque en forme de bec d'oiseau qui cache un visage écrasé par une presse à vinyles, le héros évoque le Fantôme de l'Opéra de Gaston Leroux. Ajoutez un zeste de Faust, un peu de Portrait de Dorian Gray, de la musique pop rock, et vous obtenez un mélange de film d'horreur, de comédie, de film satyrique et musical qui désarçonne le public américain dans les années 1970. Mais pas les Parisiens, "Dieu soit loué", explique Brian de Palma dans cette toute nouvelle et très complète édition du film.

L'affiche de "Phantom of the Paradise" (Harbor Productions)

Des scènes coupées à cause de Led Zeppelin

Un fascinant bonus fait découvrir des images inédites tronquées à cause de... Led Zeppelin ! Dans le film, la maison de disque de Mr Swan devait s'appeler "Swan Song". Un nom choisi à la dernière minute par le producteur de Led Zeppelin pour nommer sa propre maison de disque. Le producteur ayant interdit l’utilisation du nom, Brian de Palma devra gommer après le tournage toutes les références et des pans entiers de travelings que l'on retrouve dans cette nouvelle édition.

Le film n'a pas vieilli. Son compositeur Paul Williams interrogé dans un long bonus par Guillermo Del Toro confirme : "Phantom of the Paradise est, et reste, une histoire d'amour et de mort gothique et classique".

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